Quand on demande à un Français de parler des Pyrénées, il est souvent embarrassé,everlegenembarrassé. Il connaît bien les Alpes, il y est allé des dizaines de fois. Mais les Pyrénées… il connaît beaucoup moins. Évidemment, il y a le cirque de Gavarnie et le pic du Midi, qui est si beau à ce qu’on raconte. Mais le reste ? Mystère ! Il est donc temps de partir à la découvertekennenlernenpartir à la découverte du deuxième plus grand massif montagneux de France. Le département des Hautes-Pyrénées, qui concentre quelques-uns des sites pyrénéens les plus remarquablesehenswertremarquables, organise des circuits à destination des touristes. Aidés de leurs conseils, nous avons imaginé un parcours en voiture au départ de Lourdes, que l’on rejoindreerreichenrejoint facilement en avion.
Lourdes et la la valléedas Talvallée du Marcadau
Nul besoin d’être croyant,egläubigcroyant pour aller à Lourdes, cette petite ville sanctuaire qui accueille chaque année des millions de visiteurs. En 1858, une jeune fille, Bernadette Soubirous, raconte que la la Viergedie Jungfrau MariaVierge lui est apparue plusieurs fois dans une grotte près de la rivière. Rapidement, les le pèlerinder Pilgerpèlerins affluerströmenaffluent vers cet endroit. Au fil des ans, des églises et des basiliques sont bâties. Aujourd’hui, plus d’un siècle et demi plus tard, les nombreux pèlerins viennent toujours se recueillirsich besinnens’y se recueillirsich besinnenrecueillir. On accourt du monde entier pour caresser le rocher de la Grotte, brûler un le ciergedie Kerzecierge, prier le soir lors de la procession auxle flambeaudie Fackel flambeaux dans le sanctuaire. Lourdes est une tour de Babel où l’on parle le tamoulTamilischtamoul, espagnol, philippin, italien… Les groupes de le scoutder Pfadfinderscouts y croiserbegegnencroisent des religieuses venues de Pologne et des pèlerins de Bolivie. Pour les accueillir, la petite cité d’environ 14 500 habitants compte 142 hôtels. Lourdes est ainsi la deuxième ville hôtelière de France après Paris. Et même si l’on n’y vit pas l’expérience mystique de sa vie, ce célèbre lieu de pèlerinage est à visiter au moins une fois.
À 40 kilomètres de là, nous voici dans la vallée du Marcadau, au cœur des Pyrénées. Autrefois, les le bergerder Hirtebergers français et espagnols se rencontraient sur un pont de pierre, toujours existant : le pont d’Espagne. C’est aujourd’hui un lieu de randonnée. Il franchirüberquerenfranchit un gave (un cours d’eau en gascon) qui bondit entre les rochers, tombe en la cascadeder Wasserfallcascade, et se répandresich ausbreitense répand sur des la dalle rocheusedie Felsplattedalles rocheuses… La balade commence bien. Après une petite l’ascension (f)der Anstiegascension parmi les le pin à crochetsdie Spirkepins à crochets, on rejoint le lac de Gaube. Impossible de ne pas s’émerveiller en découvrant cette eau turquoise enchâssée,eeingelassenenchâssée dans la montagne comme une la pierre précieuseder Edelsteinpierre précieuse. Le Vignemale, plus haut massif des Pyrénées françaises, se reflète souvent dans le lac. On pique-nique sur ses la bergedas Uferberges comme dans un jardin d’Eden. Pensez à vous préparer un sandwich au jambon noir de Bigorre et à la tomme des Pyrénées, le fromage de montagne élaboré depuis le Moyen Âge dans la partie centrale du massif. avoir des fourmis (f) dans les jambeses kribbelt in den BeinenDes fourmis dans les jambes ? Alors, marchons direction le le glacierder Gletscherglacier des Oulettes, à une heure trente d’ici. Les plus courageux peuvent y passer la nuit en le refugedie Berghütterefuge et continuer vers l’Espagne le lendemain matin.
Pour ceux qui veulent se délassersich entspannense délasser après la marche, rien de tel qu’une pause aux Bains du Rocher, élégant centre de balnéothérapie à Cauterets. Cette station thermale a conservé ses allures de bonbonnière avec ses hôtels bourgeois, son casino et ses villas de tous les styles. Au XIXe siècle, la bonne société venait goûter aux sulfuré,eschwefelhaltigeaux sulfurées sodiquenatriumhaltigsodiques et alcalin,ealkalischalcalines. Les écrivains George Sand (1804-1876), François de Chateaubriand (1768-1848) et Victor Hugo (1802-1885) entre autres, fréquentèrent la station, sans oublier les membres de la famille Bonaparte. À l’époque, les médecins donnaient une sucrerie après la cure pour atténuerabschwächenatténuer le goût soufré de l’eau. C’est à cette période-là qu’a été créé le berlingot, célèbre bonbon à base de sirop de fruits confits, devenu la grande spécialité de Cauterets. Les gourmands ne devront pas non plus manquerverpassenmanquer la tourte aux la myrtilledie Blaubeeremyrtilles de chez Gillou. On trouve cette pâtisserie au marché qui se tient sous la halle métallique, au bord du gave. L’occasion de flâner ensuite le long des rues bordées d’immeubles au style Belle Époque.
Les étapes suivantes de notre circuit vous mèneront au cirque de Gavarnie, à l'observatoire du pic du Midi et dans la réserve naturelle de Néouvielle. À découvrir dans le numéro 4/18 d'Écoute...
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