La Bête du Gévaudan

Nous allons maintenant aborder qcsich mit etw. auseinandersetzenaborder un mystère qui n’a jamais résoudrelösenété résolu. Mais ce n’est pas tout à fait un conte.

Non, c’est plutôt une légende puisque des faits réels ont eu lieu.

Il s’agit d’une bête effroyable qui faire régner la terreurfür Angst und Schrecken sorgenaurait fait régner la terreur à partir de l’été 1764 dans le département actuel de la Lozère. Oui, un département situé dans le sud de l’Occitanie. Cette région s’appelait encore le Gévaudan à la fin du XVIIIe siècle. Et c’est pourquoi on donnera le nom de Bête du Gévaudan au monstre qui va y sévirsein Unwesen treibensévir pendant plusieurs années.

Tout commence avec une jeune paysanne qui raconte avoir été attaquée par une bête. Oui. Mais par chance, les le boeufRindboeufs qu’elle garderhütengardait l’ont défendue. Quelques jours plus tard, une jeune fille âgée de 14 ans, Jeanne Boulet, n’a malheureusement pas cette chance. Elle est retrouvée morte dans un le hameauWeilerhameau voisin. Dans les jours qui suivent, la bête fait d’autres victimes. Des fillettes, elles aussi gardiennes de troupeaux, sont dévorées par cet animal monstrueux.

Et qui ne ressemble à aucun animal connu. En effet, selon les témoignages, il est décrit comme étant un grand loup au le pelageFellpelage rouge ou comme un veau avec un le museauSchnauzemuseau de le lévrierWindhundlévrier. D’autres parlent d’une sorte d’ours. La seule certitude, c’est que ce monstre est sanguinaireblutrünstigsanguinaire. Les victimes se multiplient rapidement dans le Gévaudan. Une jeune fille est retrouvée décapité,eenthauptetdécapitée. L’angoisse s’emparer de qnjn überkommens’empare de toute la population. Les villageois tentent de trouver la bête et de la tuer. Sans succès. L’histoire de la Bête du Gévaudan se répand dans toute la France, puis dans toute l’Europe et jusqu’au Nouveau Monde. Les journaux anglais se moquent de ces Français incapables d’abattreerlegenabattre un animal. Pour mettre un termeein Ende setzenmettre un terme à ces intolérables sarcasmes, le roi Louis XV envoie une petite armée dans la région. Un grand loup est finalement tué. Il est naturaliserausstopfennaturalisé, rapporté à Versailles et exposé dans les jardins du roi. Officiellement, la Bête du Gévaudan a été tuée. Pourtant, les attaques meurtrières continuent. Mais le roi ne veut plus en entendre parler. En 1767, un chasseur abat à son tour un animal de grande taille. S’agit-il de la fameuse Bête ? L’animal est examiné par Buffon, le naturaliste du roi. Mais le savant n’y voit rien d’autre qu’un grand loup. Toutefois, les attaques cesseraufhörencessent.

L’affaire est clos,eabgeschlossenclose…

Pas du tout. Et d’une certaine manière, elle ne fait que commencer. Au milieu du XIXe siècle, la Bête refaire surfacewieder auftauchenrefait surface dans la littérature populaire. Une multitude de récits reprennent l’histoire et l’enjoliverausschmückenenjolivent. On dramatise, bien sûr, pour faire sensation. Certains imaginent même une la machinationIntrigemachination : la Bête serait l’oeuvre d’un tueur en série, qui aurait dressé un gros chien protégé d’une l’armure (f) en cuirLederrüstungarmure en cuir à égorger ses victimes. Une histoire de vengeance. Peut-être. On ne sait pas. Au XXe siècle, on se dirige vers une autre théorie : il n’y aurait pas eu une seule bête, mais plusieurs loups sauvages enragés mangeurs d’hommes. Comme cela a été le cas dans d’autres régions de France : la Bête de Touraine aurait fait 130 morts, celle du Gâtinais 300. Un nombre de victimes beaucoup plus important que celles de la Bête du Gévaudan.

Et c’est pourtant la Bête du Gévaudan qui est restée la plus célèbre. Et qui est encore aujourd’hui auréolerumhüllenauréolée d’un incroyable mystère.

Oui. En fait, les écrivains s’emparer de qcetw. aufgreifense sont emparés très vite s’emparer de qcetw. aufgreifende cette légende. Robert Louis Stevenson parle de la Bête dans son récit Voyage avec un âne dans les Cévennes. Il ne sera pas le seul. Au cinéma, Le Pacte des Loups, en 2001, choisit la thèse d’un animal dressé pour tuer. Toutes ces oeuvres ont naturellement participé à la création d’un mystère autour la Bête du Gévaudan.