Bien qu’on puisse l’atteindreerreichenatteindre aujourd’hui rapidement en TGV depuis Paris, la Bretagne reste l’un des territoires les plus mystérieux de France. Les légendes celtiques ont laissé des la tracedie Spurtraces dans l’l’inconscient (m)das Unterbewusstseininconscient collectif, et le paysage en a, lui aussi, retenu le souvenir. La forêt de Brocéliande est le le théâtreder Schauplatzthéâtre des aventures des le chevalier de la Table rondeder Ritter der Tafelrundechevaliers de la Table ronde en quête deauf der Suche nachen quête du Saint-Graal, et le le tombeaudas Grabtombeau de Merlin s’y trouverait. Le site, marqué par deux pierres, se visite d’ailleurs. L’élève du magicien, la fée Morgane, veiller surwachen überveille, quant à elle, veiller surwachen übersur le Val Sans Retour. « Sans retour » pour les chevaliers qui ne seraient pas fidèles en amour… Pire encore : dans les Monts d’Arrée, dont le Roc’h Ruz est le le point culminantder höchste Punktpoint culminant de Bretagne, s’étend le le Yeun Elezein SumpfgebietYeun Elez où la légende, entre la brumeder Nebelbrume et le marécageder Sumpfmarécages, situe les portes de l’l’enfer (m)die Hölleenfer. Les côtes fantastiques du Morbihan, des Côtes d’Armor ou du Finistère ont également leur la partder Anteilpart d’l’étrangeté (f)die Merkwürdigkeitétrangeté. Ici, les âmes tourmenté,egequälttourmentées des le marinder Seemannmarins qui périrumkommenont péri en mer ne cessent de revivrewieder durchmachenrevivre un effrayant le naufrageder Schiffbruch, der Untergangnaufrage ; là, une la rangéedie Reiherangée de menhirs s’élève sur la la landedas Heidelandlande qui descend jusqu’au le rivagedie Küsterivage. Cette part de mystère n’est cependant qu’un aspect du charme de la Bretagne. Si de plus en plus de touristes viennent passer leurs vacances en Armorique (l’ancien nom de la Bretagne), c’est pour bien d’autres raisons encore. Beaucoup sont attirés par la nature qui y est encore très sauvage ou les la station balnéaireder Badeortstations balnéaires familiales, les ports et les plages. L’l’amateur (m)der Liebhaberamateur de belles pierres trouvera, lui, assez d’l’édifice (m)das Bauwerkédifices anciens pour comblerbefriedigencombler sa passion et sa curiosité. L’histoire de Bretagne se raconte en effet à travers qcanhand vonà travers ses châteaux, ses maisons de corsaires, ses le cairndas Hügelgrabcairns – des tombes mégalithiques qui seraient beaucoup plus anciennes que les pyramides d’Égypte.
Les frontières
3 000 kilomètres de côtes pour seulement 300 kilomètres de la frontière terrestredie Landesgrenzefrontières terrestres avec la Normandie et le Pays de la Loire. On comprend que la Bretagne être tourné,e vers qcetw. zugewandt seinsoit résolumententschiedenrésolument être tourné,e vers qcetw. zugewandt seintournée vers la mer. À la pointe du Finistère, en allant tout droit, on ne trouvera d’autres rivages que ceux de l’Amérique. Vers le sud, on naviguera jusqu’à buter surstoßen aufbuter sur l’Espagne. Et vers le nord, plus proches, le sud de l’Angleterre, le Devon, la la CornouaillesCornwallCornouailles et le le Pays de GallesWalesPays de Galles.
Entre les IVe et VIe siècles, des habitants de ces régions, qui fuirfliehen vorfuyaient les invasions saxonnes, traversèrent la Manche pour venir s’établirsich niederlassens’établir en Armorique. À cette époque, la future Grande-Bretagne s’appelait « l’Île de Bretagne » et ceux qui l’habitaient, les « Bretons ». Ceux-ci se mêler àsich vermischen mitse mêlèrent à la population armoricaine. Et l’Armorique devint la Bretagne. Ces deux peuples celtiques étaient assez proches, et l’intégration des uns aux autres se fit facilement. Aujourd’hui encore, on trouve de nombreuses similitudes entre les noms de lieux de Bretagne, de Cornouailles et du Pays de Galles, mais aussi une proximité dans les langues qui y sont parlées. Le breton est de la même branche que le gallois et le le corniquedie kornische Sprachecornique (la langue parlée en Cornouailles britannique) : le celtique brittonique.
De nombreuses mesures ont été prises pour que la langue bretonne continue à être parlée : des écoles bilingues dans lesquelles français et breton sont enseignés ; des la chaîneder Senderchaînes de radio et de télévision qui proposent des émissions en breton. De plus, la culture bretonne est très vivacelebendig, tiefsitzendvivace, particulièrement sur le plan musical. Les Bretons la défendent avec ferveureifrigavec ferveur agiterschwenkenen agitant fièrement leur le drapeaudie Flaggedrapeau, le Gwenn ha du (signifiant blanc et noir).
Il arrive encore aujourd’hui que quelques touristes venus d’Angleterre choisissent de traverser la mer pour se rendre en Bretagne, comme le firent, il y 1 500 ans, leurs l’ancêtre (m)der Vorfahrancêtres. Quelques lignes de ferries font encore des trajets entre Roscoff et Pymouth ou entre Saint-Malo et Portsmouth. Mais le plus souvent, c’est par la terre qu’on arrive en Bretagne – par la route ou par le train.
Un le pays intérieurdas Binnenlandpays intérieur dont il ne faut pas sous-estimer le charme. Nommé Pays d’Argoat (« Pays des bois ») par opposition à l’Armor côtier (« sur la mer »), il était autrefois couvert de forêts. Celles de Brocéliande, de Huelgoat ou de Fougères en sont les le vestigeder (Über)Restvestiges. Dans ce pays intérieur comme sur la côte, les légendes se racontent au gré dehier: entlangau gré des lacs et des rivières, des landes et des massifs rocheux désertiques. Des villages préservé,eerhaltenpréservés, des abbayes, des chapelles et des châteaux agrémenterverzierenagrémentent cette Bretagne profonde. À l’est, comme deux le phareder Leuchtturmphares terrestres, les villes de Rennes et de Nantes gardent l’entrée du territoire, l’une au nord, l’autre au sud.
La Bretagne, terre de légende, enchante avec ses paysages et son histoire. Dans le numéro 2/20 d'Écoute, nous partons à la découverte de ce territoire mystérieux à travers les aquarelles de l’artiste Fabrice Moireau.
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