De Saint-Tropez à Menton, le le littoraldie Küstelittoral méditerranéen se présente comme une série de cartes postales : rochers rouges, pins verts et mer d’azur… Mais il existe une autre Côte d’Azur, méconnu,ehier: wenig bekanntméconnue, secrète. Celle des villages de l’l’arrière-pays (m)das Hinterlandarrière-pays, des rivières sauvages et des édifices insoliteungewöhnlichinsolites. Voici la French Riviera comme vous ne l’avez jamais vue.
Villages cachés, jardins secrets
Saorge
Il faut franchirpassierenfranchir des gorges vertigineux,seschwindelerregendvertigineuses avant d’atteindre ce village en équilibrebalancierenden équilibre au-dessus du videüber dem Abgrundau-dessus du vide. Les maisons hautes et étroit,eschmal; auch: engétroites de Saorge forment un bel amphithéâtre. On les croirait imbriqué,e les uns dans les autresineinander verschachteltimbriquées les unes dans les autres. Le Piémont tout proche explique la présence d’un le patrimoinedas (Kultur)Erbepatrimoine baroque. À commencer par l’église Saint-Sauveur qui abrite les l’orgue (f)die Orgelorgues des frères Lingiardi, construites en Italie. Elles illustrent la vitalité artistique des deux côtés de la frontière franco-italienne, de la fin du XVIIe au début du XXe siècle. Comme Sospel, Briel-sur-Roya ou Tende, Saorge est une belle étape de la route du Baroque et des orgues historiques de la vallée de la Roya.
Coaraze et Lucéram
À une demi-heure de Nice, deux villages uniques s’accrochersich festklammerns’accrochent dans les hauteurs de l’arrière-pays. Les la bouledie Kugelboules vert argenté,esilbrigargenté des oliviers couronnent la colline de Coaraze. il fait bones ist angenehmIl fait bon se promener dans les ruelles et sous les « pontis », ces le passage couvertdie Arkadepassages couverts construits pour agrandir l’l’espace (m) habitableder Wohnraumespace habitable. Coaraze surnommernennenest surnommé le Village du soleil pour son ensoleillement exceptionnel ainsi que pour ses le cadran solairedie Sonnenuhrcadrans solaires. En 1953, le maire de l’époque lance le projet d’en créer 12, qui seraient des œuvres d’art. À voir absolument : celui de Jean Cocteau en forme de le lézarddie Eidechselézard, installé sur la façade de la mairie depuis 1961.
À Lucéram, perché,e surhoch oben aufperché sur son l’éperon (m) rocheuxder Felsvorsprungéperon rocheux, c’est la la crèchedie Krippecrèche qui être à l’honneurim Mittelpunkt stehenest à l’honneur. La tradition veut que les habitants exposent leur crèche de Noël dans les rues. On en compte chaque hiver plus de 450. L’été, Lucéram offre ses façades colorées aux visiteurs. Le village n’est pas grand, mais on se perd vite dans ce labyrinthe d’escaliers et de le passage voûtéder Bogengangpassages voûtés. Ne manquez pas l’église baroque, surchargé,e deüberladen mitsurchargée de le stucdie Stuckaturstucs et d’l’angelotdas Engelchen, der Puttoangelots, et son le retableder Altarretable de Sainte-Marguerite, attribué à Louis Bréa, un célèbre primitif niçois.
Le quartier du Safranier
C’est un petit coin atypique, dans le vieil Antibes. Après la Seconde Guerre mondiale, ce quartier se pourvoir deetwa: sich gebens’est pourvu d’une l’association (f)der Vereinassociation, appelée La Commune libre du Safranier, qui veille à mainteniraufrechterhaltenmaintenir les traditions locales, comme la fête des la vendange [die Weinlesevendanges en septembre. Ses habitants se retrouvent autour de la soupe au pistoudie Gemüsesuppe mit viel Basilikum und Knoblauchsoupes au pistou et d’aïoli dans une atmosphère villageoise. Le le lingedie Wäschelinge sèche aux fenêtres et les bougainvilliers colorent la rue du Haut-Castelet. C’est dans ce cocon de paix que Nikos Kazantzakis, l’auteur du scénario du film Zorba le Grec, a écrit La Dernière Tentation du Christ, un autre célèbre film.
Cabris, le village des écrivains
Le village de Cabris se cache dans l’arrière-pays de Grasse, qui embaumer qcnach etw. duftenembaume le jasmin, la rose et la la tubéreusedie Nachthyazinthetubéreuse. Tout y est : les le vestigedas Reliktvestiges d’un château médiéval,emittelalterlichmédiéval, des chapelles, des rues étroites, un panorama sur le lac de Saint-Cassien et sur la ligne bleue de la Méditerranée. C’est pourquoi le site a attiré de nombreux écrivains, parmi lesquels André Gide, Paul Claudel, Albert Camus (qui y écrira L’Homme révolté), Marcel Pagnol, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, ou encore Antoine de Saint-Exupéry (qui y corrigera Terre des hommes).
Les jardins de Menton
À la frontière italienne, Menton est connue pour ses citrons, qui font l’objet d’une grande fête à la fin de l’hiver. Le climat doux et ensoleillé,esonnigensoleillé profiter à qcetw. zugutekommenprofite aussi profiter àetw. zugutekommenà une la multitudedie Vielzahlmultitude de jardins parmi les plus beaux de la Côte d’Azur. La plupart ont été créés par de riches Anglais ou Américains qui venaient passer l’hiver dans la région, au début du XXe siècle. Créateur du jardin Hidcote Manor en Angleterre et grand voyageur, le major Lawrence Johnston aménageranlegena aménagé le le jardin paysagerder Landschaftsgartenjardin paysager Serre de la Madone avec les plantes qu’il ramener du bout du mondeaus der ganzen Welt mitbringenramenait du bout du monde. le cytiseder GoldregenCytise du Maroc, l’arbousier (m)der Erdbeerbaumarbousier des Canaries, magnolia de Chine cohabiterhier: wachsencohabitent parmi les terrasses et les fontaines, l’escalier à l’italienne et le jardin mauresque. Le jardin du Val Rahmeh doit son existence à l’ancien gouverneur de Malte, Lord Radcliffe. Mais c’est sa dernière propriétaire, la botaniste May Campbell, qui l’a enrichi de plantes exotiques rares. La villa Maria Serena étagerterrassenförmig anlegenétage ses jardins luxuriant,eüppigluxuriants, véritables la serredas Gewächshausserres à ciel ouvert : palmiers, le cycasder Palmfarncycas, strelitzia, le dragonnierder Drachenbaumdragonnier des Canaries se découper sursich abheben gegense découpent sur la mer. Citons encore les allées hors du tempswirklichkeitsfremdhors du temps du jardin Fontana Rosa, les l’agrume (m)die Zitrusfruchtagrumes du palais de Carnolès, ou l’l’oliveraieder Olivenhainoliveraie du parc de Pian. Venez de préférence entre début avril et fin juin, les floraisons sont alors extraordinaires.
L’arboretum de Roure
La route jusqu’à ce jardin botanique est longue et sinueux,segewundensinueuse, mais le visiteur récompenserbelohnenest vite récompenserbelohnenrécompensé. Il s’agit du seul l’arboretumdie Baumpflanzungarboretum d’altitude, entre 1 200 et 1 722 mètres, en Europe. Des feuillus et des conifères du monde entier ont été réunis sur ce le pander Hangpan de montagne qui domine le village de Roure et la vallée sauvage de la Tinée. Sur 18 hectares, le site rassemble près de 400 arbres de montagne : le chêne rouge d’Amériquedie Roteiche, die Amerikanische Spitzeichechêne rouge d’Amérique, le mélèze du Japondie Japanische Lärchemélèze du Japon, l’érable (m) du Caucaseder Kaukasus-Ahornérable du Caucase, le cèdre du Libandie Libanon-Zedercèdre du Liban, le bambou de l’Himalayader Himalaja-Bambusbambou de l’Himalaya… Des œuvres d’art contemporain,ezeitgenössischcontemporain disperserverteilensont dispersées dans l’arboretum. le coup de cœuretwa: Liebe auf den ersten BlickCoup de cœur pour la la statue-funambuledie funambule Skulpturstatue-funambule de Héléna Krajewicz et Rob Rowlands (photo p. 19), perchée au-dessus de la mer de nuages qui recouvre parfois la vallée.
Architectures, sites naturels, activités insolites... Notre auteur vous invite à découvrir la Côtes d'Azur secrète dans le numéro 10/19 d'écoute.
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