C’est un territoire méconnu,ewenig bekanntméconnu, niché,eeingebettetniché au sud du Massif central. Les profondes vallées des Cévennes ont été explorées par l’écrivain Stevenson avec son l’âne (m)der Eselâne. Juste à côté, les plateaux calcaires des Grands Causses assurent le le dépaysementder Umgebungswechseldépaysement. Ces grands espaces peuplés de moutons et de silence envoûterin den Bann ziehenenvoûtent tous ceux qui s’y promènent. Notre auteur Vincent Picot et sa famille ont testé pour vous ces l’itinéraire (m)die Routeitinéraires. Voyage en deux le voletder Abschnittvolets dans un Sud aussi sauvage que spectaculaire.
Les Cévennes, balade en famille avec un âne
À la façon de Stevenson, nous avons découvert les Cévennes avec un âne pendant une semaine. Au programme : des litres de sueur, quelques montées de stress et surtout beaucoup d’l’émerveillementdas Entzückenémerveillement. en avantvorwärtsEn avant marche !
Le 22 septembre 1878, un jeune Écossais quitte le Monastier-sur-Gazeille, un village de la moyenne montagnedas Mittelgebirgemoyenne montagne situé dans le Velay, au sud du Massif central. Avec lui, un âne – ou plutôt une ânesse –, baptisé Modestine. Et sur le dos de ce dernier, un le paquetagedas Marschgepäckpaquetage qui doit lui permettre de tenir une douzaine de jours. Robert Louis Stevenson n’a pas encore écrit L’Île au trésor, mais il a déjà le tenirdurchhaltengoût des lieux sauvages et secrets. Fasciné par l’histoire des le Camisardder Hugenotte aus den CevennenCamisards, ces l’insurgé (m)der Aufständischeinsurgés protestants qui ont résisté aux troupes de Louis XIV pour défendre leur la foider Glaubefoi, il s’est mis en tête de retrouver leurs traces, dans les Cévennes. Stevenson traversera les plateaux du Velay et les la crêteder Bergkammcrêtes dénudé,ekahldénudées du mont Lozère avant de parcourir les vallées des montagnes cévenol,ein den Cevennencévenoles. Il dormira à la belle étoileunter freiem Himmelà la belle étoile, rencontrera le moineder Mönchmoines et paysans, schimpfen aufpester contrepestera contre son âne capricieux… mais arrivera à bon portwohlbehaltenà bon port, après 250 kilomètres de marche. Son récit, Voyage avec un âne dans les Cévennes, est un merveilleux jle journal de borddas Tagebuchournal de bord, plein d’humour et de vie. La bible de tout le randonneurder Wandererrandonneur, avec ou sans âne. Aujourd’hui encore, Stevenson associer àin Verbindung bringen mitest associé aux Cévennes, et inversementumgekehrtinversement.sitôt que ,sobald Sitôt qu’on annonce partir dans les Cévennes, la réponse fuse : « Sur le sentier de Stevenson ? N’oublie pas ton âne ! »
Un tourisme de randonnée pédestre et équestreReiter-équestre s’est organisé au fil des ans. Le le sentier de grande randonnéeder Fernwanderwegsentier de grande randonnée GR 70, ou « chemin de Stevenson », permet de mettre ses pas dans ceux de l’aventurier, et plusieurs loueurs d’âne fournissent des la monturedas Reittiermontures. qu’importe siganz gleich obQu’importe si on ne fait qu’un morceau du parcours, et qu’importe si on s’éloigner desich entfernen vons’en éloigne. L’important est goûter àhier: genießende goûter au charme des vallées cévenoles, des maisons de le schisteder Schieferschiste, et des cieux étoilés. L’été dernier, c’est donc en famille que nous tentons l’aventure. Depuis le le hameauder Weilerhameau de Castagnols, départ du le périplehier: die Wanderungpériple, nous allons décrire une la boucledie Rundstreckeboucle d’une petite semaine. Le programme a été pensé sur mesure pour notre famille : une dizaine de kilomètres par jour. Ce sera bien assez pour Andréa, 6 ans, Simone, 3 ans, ma compagne et moi. La la veilleam Tag vorveille du départ est consacrée aux le préparatifdie Vorbereitungpréparatifs. Tout doit rentrer dans le paquetage que portera notre âne, Réglisse. C’est un bel animal au regard doux,cesanftdoux et à la la robedas Fellrobe gris-noir. La traditionnelle la croix de Saint-Andrédas Schulterkreuzcroix de Saint-André (des poils plus foncé,edunkelfoncés qui forment une croix) lui barrerzeichnenbarre le dos. « Il marche d’un bon pas et a bon caractère ! », nous rassure le loueur. On apprend à le bâtersattelnbâter, à curerauskratzencurer ses le sabotder Hufsabots, à nettoyer ses éventuelles la plaiedie Wundeplaies. Le plus dur : mémoriser les différents types de le nœudder Knotennœuds pour l’attacherfestbindenattacher…
Après une courte nuit dans un gîte en schiste, c’est le grand départ... À lire dans le numéro 9/19 d'Écoute.
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