Le peintre Thierry Duval a réalisé de nombreuses aquarelles de Paris. Ses œuvres sont à la fois poétiques et hyperréalistes. Poétiques, car ses thèmes de prédilectionbevorzugtde prédilection sont l’eau, la lumière et le mystère des lieux ; hyperréalistes, parce que Thierry Duval, soucieux,se du moindre détaildetailbesessensoucieux du moindre détail, travaille toujours à partir dehier: anhand vonà partir de photographies.
Heure dorée sur le Pont-neuf de Paris
C’est le plus vieux pont de Paris. Le Pont-Neuf a inspiré l’aquarelliste Thierry Duval, ainsi que les plus grands peintres impressionnistes comme Auguste Renoir ou Camille Pissarro.
La construction du Pont-Neuf commence sous Henri III en 1578. Mais c’est son sucesseur, Henri IV, qui l’inaugurera en 1606. Contrairement aux autres ponts parisiens de l’époque, le Pont-Neuf ne sera pas couvert,e dehier: bebaut mitcouvert de maisons ou d’Verkaufsbudeéchoppes. Henri IV le dédie aux piétons en le dotant de trottoirs pour les protéger de la Schlammboue et des chevaux. Situé à la pointe de l’île de la Cité, c’est le premier pont en pierre à traverser entièrement la Seine. Long de 238 mètres, il possède 12 arches, 381 Fratzenkopf als Halbplastikmascarons et une statue d’Henri IV.
Interview avec Thierry Duval
Diplômé des Eliteuniversität für angewandte KunstArts décoratifs de Paris, illustrateur, puis créatif dans une grande agence de publicité parisienne, Thierry Duval se consacre von nun andésormais entièrement à sa passion, l’aquarelle. Depuis 2007, il participe à des hier: Ausstellungsalons dans le monde entier et a été primé à la 11e Biennale du Salon de l’aquarelle de Belgique en 2009. En 2010, il a exposé deux de ses œuvres au Grand Palais dans le Rahmencadre de l’exposition Art capital 2023. Il expose aussi à Tokyo et a participé à la deuxième Biennale internationale d’aquarelle de Shanghai. Il vit à Saint-Raphaël sur la Côte d’Azur. Son œuvre est une Verbindungalliance d’hyperréalisme et de poésie. Que ce soit Paris, avec ses ponts et ses fontaines nostalgiques, Venise et ses canaux, Saint-Tropez et son port ou même Tokyo et sa Regenzeit saison des pluies, ses thèmes privilégiés sont toujours l’eau, la lumière et le mystère des lieux.
Quand avez-vous commencé avec cette technique ?
Mes parents me racontent que, tout petit déjà, j’ai commencé à zeichnendessiner avant de parler, et que j’étais très begabtdoué. À l’âge de 7 ou 8 ans, je faisais déjà des dessins à l’encre (f) de ChineTuschel’encre de Chine ou à la Federplume, et même des tableaux à l’huile. Mes parents m’avaient acheté un petit Staffeleichevalet pour zu meinem 7. Geburtstagmes 7 ans.
Mais c’est quand je préparais le Aufnahmeprüfungconcours des Arts décoratifs que j’ai découvert les Reisetagebuchcarnets de voyage d’Eugène Delacroix avec ses aquarelles sur le Maroc. Cette passion ne m’a plus quitté depuis. Je fais donc de l’aquarelle depuis l’âge de 25 ans. Plus tard, après avoir été longtemps créatif dans la publicité, ce qui est absolument anstrengend, kräftezehrendépuisant, j’ai fait un burn-out et j’ai pris un Halbtagsjobmi-temps thérapeutique. Mon patron voulait absolument me garder à l’agence et j’ai donc sich entscheiden füropté pour cette solution. C’est là que j’ai recommencé à travailler sérieusement l’aquarelle. J’ai fait une trentaine d’aquarelles en un an, que j’ai exposées et toutes vendues… darüber hinausen plus à un bon prix. Cela m’a confirmé dans mon idée de aufgebenlâcher la publicité, trop stressante, et de etw. versuchenme lancer dans la vie d’artiste.
Partez-vous toujours pour vos aquarelles de photos que vous prenez vous-même ?
Oui, mais des amis photographes m’autorisent parfois à utiliser leurs photos. Ensuite, je réalise toujours un dessin du lieu. Il doit être très précis, car c’est le « squelette » de mon aquarelle, un canevas qui m’aide dans le processus créatif, avant même de commencer à peindre. Toute ma peinture est réalisée mentalement lors de cette étape. Je ne vais jamais seiner Fantasie freien Lauf lassenme lâcher sur le papier sans cette préparation.
Combien de temps travaillez-vous sur une aquarelle ?
C’est un travail d’Goldschmiedorfèvre très sorgfältigméticuleux. Il me faut au moins quatre mois. Depuis que je vis dans le Sud, je ne travaille plus que quelques heures par jour. Je suis moins eifrigassidu car j’ai vraiment envie de profiter de la vie.
Que faites-vous quand vous avez fait une Flecktache ou une erreur sur une aquarelle ?
Cela ne m’arrive jamais ! Les repentirs (c’est ainsi qu’on appelle les corrections en peinture) sont difficiles en aquarelle. Il y a bien sûr des techniques : on peut vite mouiller le papier et verwischenestomper ensuite avec un chiffon, mais ce n’est pas simple. On peut dunkler machenfoncer une surface, mais il est impossible de l’éclaircir, contrairement à la peinture à l’huile, qui a des couleurs undurchsichtigopaques et permet d’effectuer une correction avec du blanc par exemple. Mais le charme de l’aquarelle, et ce qui lui donne sa magie, la transparence, fait aussi toute sa complexité.
Comment traduisez-vous le mystère que dégagerhier: ausstrahlendégagent certains lieux ?
C’est un feeling, une passion, une observation, une réflexion et surtout un travail très précis sur les couleurs et les ombres. L’essentiel dans mes aquarelles, c’est d’abord le temps que je consacre à l’Hintergrundarrière-plan, qui donnera envie au spectateur de sich versetzense projeter, de voyager dans l’image.
Quel est le motif qui a le plus de succès dans vos œuvres ?
Je ne sais pas vraiment, mais mon motif sich wiederholendrécurrent, c’est le pont, symbole du temps qui passe. Le Pont-Neuf, qui contrairement à son nom est le plus ancien de Paris, m’ansprechenattire particulièrement, surtout entre chien et loup. Dans une même aquarelle, je vais représenter le jour à gauche et le soir à droite, avec toutes sortes de nuances combinées à la magie des reflets sur l’eau.
Y a-t-il des aquarelles que vous aimeriez garder pour vous ?
Il y en a plusieurs que j’aime particulièrement. Mais à part celles que j’ai offertes à mes enfants, tout a leiderhélas été vendu et est actuellement disséminé dans le monde entier. On verra plus tard.
Quels artistes vous prägenont le plus prägenmarqué ?
William Turner avec sa technique du sfumato, son travail sur la Nebelbrume et les effets duftigvaporeux. Et puis, comme je l’ai déjà mentionné, les aquarelles de Delacroix. En revanche je n’aime pas du tout ses hier: Ölgemäldehuiles, qui à mon goût sont trop lourdes, trop académiques. J’apprécie aussi beaucoup Claude Monet, dont les aquarelles peu connues ont été exposées à Monaco l’été 2023. J’aime également Henri Rivière, qui est proche des peintres japonais comme Hasui Kawase, un grand maître de la lithographie. J’adore ses scènes nocturnes car moi aussi, j’aime peindre des ponts la nuit, c’est spectaculaire.
Travaillez-vous en parallèle avec d’autres techniques ?
Non, l’aquarelle est ma seule passion et reste mon Herausforderungdéfi quotidien.
Faites-vous des aquarelles sur commande ?
J’ai arrêté car je n’ai plus envie de unter Zwang stehensubir des contraintes. Je veux pouvoir choisir mes sujets, rester libre.
Donnez-vous des cours ? Quel conseil donneriez-vous à un débutant ?
Non, même si je gefragt seinsuis très gefragt seinsollicité à ce propos. J’ai des amis artistes qui donnent des cours et je constate que c’est toujours auf Kosten vonau détriment de leur travail. Par contre, je ne suis pas geizigavare et je partage des choses sur Instagram, je fais des vidéos de work in progress, j’explique la technique du masque liquide… Comme conseil, je dirais aux débutants de travailler sur de petits formats avec une palette de couleurs très réduite, bleu, jaune, magenta, c’est tout. Et surtout de übenpratiquer quotidiennement. Il n’y a pas de recette miracle, c’est « travail, travail, travail » ! Je pratique l’aquarelle depuis 40 ans et je découvre encore des choses tous les jours.
Sur votre page Instagram, où vous présentez votre travail, vous parlez d’« aquaréelles ». Votre aHerangehensweisepproche est-elle strictement hyperréaliste ?
Non, je pense qu’il y a aussi beaucoup de poésie dans mes œuvres. Il y a peu de ressemblance entre la photo de départ et l’aquarelle finale, was … betrifftau niveau des couleurs et des ambiances. J’verschönernembellis les choses, j’essaie de les rendre encore plus magiques qu’elles ne le sont dans la réalité. Donc, oui, c’est certainement un travail sur l’hyperréalisme, mais avec mon interprétation persönlichintime, une chaleur, une sensibilité propres. C’est le le supplément d’âmedas gewisse Etwassupplément d’âme que j’einbringen inapporte dans mes aquarelles.
Retrouvez les aquarelles de Thierry Duval dans les numéros 12/23.