Par bateau ou par avion, on entre toujours en Corse par une ville. La plus grande, Ajaccio, est la plus agréable. Il faut flâner dans les ruelles de la vieille ville, baignée d’une lumière méditerranéenne toute l’année (3 091 heures d’ensoleillement !). Les belles façades roses, orange et jaunes portent des fenêtres à jalousies pour protéger les habitants de la lumière cru,egrellcrue du soleil. Ici, le souvenir de Napoléon est partout. Maison natale, musée Fesch (l’oncle de l’Empereur), chapelle impériale, grotte où le futur empereur venait méditer (selon la légende), statues, rues, avenues, boulevards, places, hôtels, restaurants, boutiques… Sans oublier les Journées napoléoniennes en août ! Napoléon quitta pourtant sa ville natale très tôt et n’y revint qu’une seule fois, à son retour d’Égypte en 1799.
À Bastia : un air d’Italie
Les Ajacciens ont l’habitude de se promener sur le le courslange, breite Straßecours Napoléon a spaccata, c’est-à-dire se donner en spectaclesich in Szene setzenen se donnant un peu en spectacle. Ils aiment aussi remonter le cours Grandval, dans le quartier des Étrangers. C’est ici que les premiers touristes étrangers, séduireverführenséduits par la douceur du climat ajaccien, venir en villégiatureUrlaub machenvenaient en villégiature dès la seconde moitié du XIXe siècle. Les l'altesse (f)Hoheitaltesses royales séjournaient dans des palaces aux airs de pâtisseries, à l’ombre des palmiers et des bananiers. On ne quitte pas Ajaccio sans avoir admiré le coucher du soleil sur l’archipel des Sanguinaires, quatre îles rocheuses au bout du golfe d’Ajaccio.
Bastia, au nord de l’île, offre une tout autre ambiance. Plus sombredunkelsombre, plus tourmenté,ewechselhafttourmentée… Plus corse ! Bien sûr, la citadelle génois,egenuesischgénoise séduit par son calme et la douceur de ses façades ocre. Mais le vrai Bastia se trouve plus bas, dans la vieille ville (Terra Vecchia) aux airs de Naples : les cordes à linge, les escaliers, les murs à la peinture écaillerabblätternécaillée… Bastia, qui
fut pendant quatre siècles être aux orders de qnzu jds Diensten stehenaux ordres de la république de Gênes, a gardé un air d’Italie. La statue de Napoléon trône inévitablement sur la place Saint-Nicolas, où les le ferryFähreferries du continent accosteranlegenaccostent. Mais ce qu’on préfère, ce sont les oratoires édifiererbauenédifiés par les confréries religieuses, encore très présentes en Corse. L’oratoire Saint-Roch, l’oratoire de l’Immaculée-Conception et l’oratoire Sainte-Croix sont des merveilles de l’art baroque génois. Dorures et marbres, fresques et stucs, colonnes et angelots, rien ne manque ! Les deux clochers de Saint-Jean-Baptiste, la plus grande église de l’île, dominent le vieux port et semblent naguervon oben herab ansehennarguer le quartier de Terra Nova, où se tient la citadelle sur son rocher. Parfois, au bout d’une ruelle, on aperçoit le carré bleu de la Méditerranée et l’archipel toscan, l’île d’Elbe où Napoléon se retira en 1814.
À l’extrême sud de l’île, Bonifacio semble suspendu,eaufgehängtsuspendue entre ciel et mer. Les maisons de la ville haute être perché,eoben liegensont perchées à 60 mètres de hauteur. La falaise de craie blanche tombe à picsteilà pic dans les flots. Gare au vertige !Vorsicht bei Höhenangst!Gare au vertige ! La cité maritime est divisée en deux. D’un côté, le port se cache au fond d’un fjord de 1 500 mètres, aussi étroit que spectaculaire. De l’autre, la ville haute a conservé son aspect médiéval. C’est un labyrinthe de ruelles en pente, de placettes et de passages. Les façades aux couleurs fané,everblasstfanées ont gardé la la sobriétéSchlichtheitsobriété de l’architecture génoise. Sur la place du marché et au cimetière marin, le panorama est grandiose. On embrasse du regard la Méditerranée, les îles Lavezzi et la Sardaigne. Grand spectacle aussi depuis le phare de Pertusato, qui garde les bouches de Bonifacio, l’un des le détroitMeerengedétroits les plus dangereux de Méditerranée.
En avant, marche !
Avec 120 sommets culminant à plus de 2 000 mètres (2 710 mètres pour le Monte Cinto), la Corse mérite bien son surnom de « montagne dans la mer ». La randonnée est le meilleur moyen de découvrir les richesses de l’intérieur de l’île. Le GR 20 (Fra li monti en corse), qui traverse l’île du nord-ouest au sud-est, est le chemin de grande randonnée le plus célèbre. Montagnes grandioses et lacs féériques, rivières fraîches et forêts profondes attendent le randonneur pendant deux semaines… de sueur et d’émerveillement ! Le chemin se découpe en 16 étapes, représentant de 5 heures à 8 heures et demie de marche par jour. Attention, les étapes du nord sont les plus dures… Lambert Santelli détient le record de traversée en juin 2021 : 30 heures et 25 minutes pour parcourir les 180 kilomètres du GR 20. à cette allurebei diesem TempoÀ cette allure, hélas, pas le temps d’admirer la montagne !
Le plus beau tapis de Corse
De petites randonnées permettent de rejoindre les sites les plus spectaculaires du GR 20 en profitant mieux du paysage. Depuis Calvi, on peut gagnerhier: erreichengagner le le cirqueGebirgskesselcirque de Bonifatu (d’abord en voiture, puis à pied), qui domine une belle forêt de pins laricio. Au refuge de Carrozzu, la vue est superbe sur les pics rouges du cirque et les vasques de Spasimata.
Au centre de l’île, une autre randonnée nous mène au lac de Nino (6e étape du GR 20) en 4 à 5 heures aller-retour. Perché à 1 743 mètres d’altitude, ce joli lac bleu est bordé de pozzines, pelouses gorgées d’eau où paissent des chevaux. Un petit paradis au cœur de la montagne corse. Les randonneurs du GR 20 pleurent souvent de bonheur en sentant le moelleux du sol sous leurs pieds… après des jours de marche dans la rocaille ! Un conseil : pique-niquez au bord du lac, mais évitez de piétinerplatt trampelnpiétiner les pozzines, qui sont fragiles.
Le plateau du Coscione (14e étape) fait le même effet : enfin des pozzines et un peu de plat pour reposer les mollets ! Le plateau verdoyant,egrünverdoyant est traversé de ruisseaux et être parsemé,e de qcdurchzogen sein mit etwparsemé de blocs rocheux dans le maquisMacchia (mediterranes, immergrünes Buschwerk)le maquis. On se croirait presque en Irlande ou en Écosse. En août, la floraison de l’aconit de Corse, une fleur endémique, recouvre le plateau d’un tapis violet. Pas un seul arbre, mais des cochons sauvages à profusion, des belles vaches en liberté… Attention, à 1 400 mètres d’altitude, les conditions météorologiques peuvent changer brusquement. Soyez prudent!!
Une dernière rando ? Sans hésiter les l'aiguille (f)spitzer Gipfelaiguilles de Bavella, 15e étape du GR 20. Ce chaos de pics, de tours et l'arête (f) rocheuseFelsgradd’arêtes rocheuses surgir de qcsich aus etw erhebensurgit d’une forêt de pins laricio. Du col de Bavella, la randonnée le, a plus couru,eder/die am meisten besuchtela plus courue mène au « Trou de la Bombe », une la brècheÖffnungbrèche de 8 mètres de diamètre qui percerdurchbrechenperce la roche. Comptez trois heures de marche aller-retour. Les plus sportifs peuvent escalader la roche jusqu’au bord du trou et contempler la vue qui s’étend jusqu’à la mer. Les randonneurs plus prudents préféreront la splendide forêt de pins laricio, si hauts et droits que les Romains en faisaient des le mâtMastmâts pour leurs galères. Au loin, le littoral annonce les délicieuses la criquekleine Felsenbuchtcriques de Porto-Vecchio.
Des plages de carte postale
Ah, les plages corses ! Le plus difficile est de choisir celle où on posera sa serviette. Toutes ont leur charme, mais puisqu’il faut choisir, commençons par la région de Porto-Vecchio. La plage de Palombaggia est la plus belle avec ses rochers de porphyre rose et ses pins élégants. Celle de Rondinara occupe une ravissante petite baie toute ronde, en forme de coquillage, fermée par deux presqu’îles couvertes de maquis. Celles de Santa Giulia, San Ciprianu, Cala Rossa ne sont pas mal du tout… et voisines. Toute aussi belle et moins fréquentée, la plage sauvage de Roccapina profite d’une eau digne des Caraïbes. Un énorme rocher en forme de lion, le lion de Roccapina, domine la mer. Dans le golfe de Porto, à l’ouest de l’île, l’anse de Girolata se méritersich lohnense mérite : une heure trente de marche depuis le col de la Croix. Mais une fois arrivé, quel décor ! Un fort génois sur son rocher, les roches de granit rouge de la réserve naturelle de la Scandola (classée à l’Unesco) et l’eau turquoise… Un paradis qui, à cause de l’accès (à pied ou en bateau), n’est jamais bondé,eüberfülltbondé.
À retrouver dans écoute 7/24.
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