Paris, une ville se réinvente

Paris à vélo ? Mais oui ! Il y a 15 ans, faire du vélo à Paris était une mission dangereuse.
Depuis quelques années, des les aménagements (m) pour les cyclisteshier: fahrradfreund liche Verkehrsgestaltungaménagements pour les cyclistes ont permis l’l’augmentation (f)Zunahmeaugmentation de ce mode de transport écolo. La crise du Covid-19 a aussi donné l’envie aux Parisiens et Parisiennes de se mettre à qcmit etw beginnens’y mettre. Paris est donc en train de faire sa « vélorution » (vélo + révolution). Essayons-la !
Notre promenade à vélo commence au parc André-Citroën, dans le 15^e arrondissement. Les vélos en libre-service, appelés « Vélib’ » à Paris, sont facilement accessibles. Mais je dois faire plusieurs stations pour trouver un Vélib’ électrique disponible et suffisamment chargé,e(auf)geladenchargé. Ça y est !Geschafft!Ça y est, je peux commencer ma balade ! Je longer qcan etw entlangfahrenlonge la Seine sur une piste cyclable jusqu’à la tour Eiffel. La piste cyclable est bien séparée des voitures et des piétons, ce qui offre un sentiment de sécurité. Après avoir traversé le pont de l’Alma, je remonte l’avenue George V. Les le pavéPflastersteinpavés, c’est plus facile avec un vélo électrique. J’arrive aux Champs-Élysées. Après un bref salut à l’Arc de Triomphe, je descends les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde et emprunternehmen, benutzenemprunte le pont de la Concorde. On est en début d’après-midi. Le trafic est moins dense qu’en début de matinée ou en début de soirée. Mais un cycliste débutant être à l’aisesich wohlfühlenne sera pas à l’aise dans les zones à forte la circulationVerkehrcirculation.
Sur les quais, le Paris « carte postale » défiler sous les yeux de qnan js Augen vorbei ziehendéfile sous mes yeux : le Louvre, le musée d’Orsay, les bouquinistes avec leur boîtes vertes pleines de vieux livres, l’île de la Cité et Notre-Dame de Paris, l’île Saint-Louis. Je faire preuve de vigilanceVorsicht walten lassenfais preuve de vigilance, car les touristes, nombreux dans ce coin-là, ne font pas toujours attention aux vélos et traversent souvent les pistes cyclables sans regarder. La cohabitation entre cyclistes, piétons et voitures est plus apaisé,eruhigapaisée qu’il y a 10 ou 20 ans… Mais pas autant qu’en Allemagne, je dois le reconnaître. Une voiture qui coupe la route, un piéton sur la piste cyclable, deux vélos qui roulent côte à côte et bloquent la route, une trottinette électrique qui vous griller la priorité à qnjm die Vorfahrt nehmengrille la priorité, des scooters qui « s’invitent » dans le le sas véloFahrradschleusesas vélo au feu rouge : il faut savoir rester zengelassen bleibenrester zen quand on fait du vélo ! Je remarque aussi que le le marquageKennzeichnung​marquage des pistes cyclables n’est parfois pas très clair à certains endroits, surtout aux carrefours. Je prends le boulevard Henri IV jusqu’à la place de Bastille, et j’emprunte le long boulevard Richard-Lenoir, qui traverse un Paris plus authentique.
Je longe le quai de Jemmapes. Le canal Saint-Martin, avec ses la passerelleFußgängerbrücke​passerelles métalliques et ses arbres, garde un charme très romantique.
Je continue à rouler le long du bassin de la Villette, où les Parisiens aiment venir pique-niquer ou jouer à la pétanque durant les beaux jours. Ma promenade se termine porte de Pantin, après avoir traversé le parc de la Villette et ses étonnantes structures rouges. Ce trajet de 17 km m’a pris une heure avec un bon coup de pédale. Comptez deux heures pour un vélo sans assistance électrique et en prenant votre temps. Et s’il fait beau temps, prévoir qceinplanen, mit etw rechnen​prévoyez un trafic intense…

L'autre Paris - hors de circuits touristiques, 5 conseils pour croquer Paris, la mixité sociale... dans son numéro 3/24, écoute vous propose de découvrir une capitale qui se réinvente.