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    Le vrai Marseille​

    MOYEN
    Écoute 8/2024
    Marseille
    © Aleh VaranishchaiStock.com
    Von Vincent Picot

    Le Vieux-Port, la Canebière, le club de foot Olympique de Marseille (OM), le Mucem, le pastis... mais aussi le chômage, la délinquance, les magouilles (f/pl)unlautere Machenschaftenles magouilles, l’incivisme (m)fehlender Gemeinsinn​l’incivisme, la violence des quartiers Nord tenus par les trafiquants de drogue... Parlez de Marseille à un Français, et il vous parlera forcément d’un de ces aspects. La deuxième ville de France, 873 000 habitants, ne laisse personne indifférent, même ceux qui n’y sont jamais allés. Un peu comme ces Marseillais qui vous disent qu’ils habitent « la plus belle ville du monde » avant de vous gestehen​avouer qu’ils n’en connaissent pas d’autres !​

    Un quartier très prisé​

    Fondée vers 600 ans avant Jésus-Christ par les Grecs de Phocée, Marseille est l’une des plus anciennes villes de France. Elle s’est construite Schicht für Schicht​par couches successives, chaque époque seinen/ihren Teil an etw mitbringen​apportant son lot de peuples, d’histoire et de culture. Pourtant, ce Zentrumfoyer de l’identité méditerranéenne ne porte pas en lui beaucoup de Spurtraces de son passé. Quand on s’y promène, on découvre une grande ville chaotique en balcon sur la mer. Il y a du soleil dans le ciel bleu, des trottoirs sales, des murs besprayen (Graffiti)​tagués, des Gehupeklaxons, des hommes en terrasse au beau milieu de la matinée...​

    C’est le cas au cours Julien, célèbre pour ses escaliers couverts de tags colorés. Au « cours Ju », une population jeune et hipbranchée se retrouve dans les nombreux bars, restaurants, boutiques de vêtements vintage, librairies d’occasion... En 2022, le magazine Time Out a même classé le cours Julien au dixième rang des quartiers les plus cools du monde. Exemple au Razzia, une délicieuse sandwicherie aussi petite que proppenvollbondée, à la clientèle jeune et arty. L’adresse nous a été conseillée par Laurène Petit, une foodista qui connaît très bien la scène culinaire de Marseille. « La ville a connu un Aufschwungregain culturel en 2013 lorsqu’elle est devenue capitale européenne de la culture. Les touristes ont commencé à venir. Puis les Parisiens en quête d’un meilleur cadre de vie s’y sont installés après le confinementLockdownle confinement du Covid. Alors une vague de chefs ont ouvert des restaurants, des Lebensmittelgeschäft​commerces de bouche. Et aujourd’hui, ça hier: (vor Leben) überschäumen​bouillonne ! Marseille est devenue la deuxième ville pour les foodies, après Paris, mais avant Lyon ». Dans les assiettes des Marseillais, on trouve des plats typiques de Provence (bouillabaisse, aïoli, ratatouille), mais aussi d’Afrique du Nord (couscous, épices) et d’ailleurs : Afrique subsaharienne, Comores, Éthiopie, Sénégal... Ici, on peut se sich etw schmecken lassen​régaler de la subtile cuisine végétale d’une cheffe suisse (au restaurant Limmat) comme de plats éthiopiens (au Fidèle). « C’est une cuisine cosmopolite, très libre, so wie die Stadt selbst​à l’image de la ville », résume Laurène. La jeune femme, qui n’est pas née à Marseille, décrit une ville « brutale », mais qui l’a « accueillie à bras ouverts ». Une cité turbulente et reizvollattachante, où rouler à vélo est un sport dangereux, où les transports en commun sont très insuffisants, où l’incivisme est monnaie courante. « Mais j’aime la lumière sur la ville en hiver, l’odeur de fleur d’oranger qui flotte dans ma rue, l’atmosphère méditerranéenne. J’etw hat es jdm angetan​ai de la tendresse pour le côté « grandes gueules »Großmäuligkeit ​le côté « grandes gueules » des Marseillais, ça donne de la personnalité à la ville. Il faut prendre qc à la rigoladeetw mit Humor nehmen​prendre ça à la rigolade. Mais je ne leur dis jamais que j’ai vécu dix ans à Paris... ».​..

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