Le palais de l’Élysée, c’est 365 pièces (une pour chaque jour !) et 11 000 mètres carrés de la superficieFlächesuperficie, 2 hectares de jardins, 11 000 bouteilles de vin dans les caves, près de 300 lignes téléphoniques, 800 l’employé (m)Angestellteremployés dont 300 militaires, 17 personnes embauché,ean-, eingestelltembauchées pour nettoyer les 6 500 pièces de vaisselle ainsi que les 6 000 verres et carafes en cristal… Bref, les chiffres de l’Élysée montrent bien à quel pointinwieweità quel point ce lieu est hors du communaußergewöhnlichhors du commun !
le siègeSitzSiège officiel de la la présidencePräsidialamtprésidence de la République française depuis près de 150 ans, le Palais de la rue du Faubourg-Saint-Honoré rester peu connu,enach wie vor wenig bekannt seinreste peu connu pour son organisation et ses secrets. Poussons les portes de ce vaste domaine et découvrons ensemble quelques-uns de ses secrets les mieux gardés.
La « maison de la la putainNutte, Hureputain du roi », Madame de Pompadour
Construit entre 1718 et 1722 pour le comte d’Evreux, le palais de l’Élysée voir passerkommen und gehen sehena vu passer plusieurs le propriétaireBesitzerpropriétaires. Mais c’est en 1848 qu’elle devient la résidence d’un président de la République avec Louis-Napoléon Bonaparte. Jusqu’alors, le le locataireMieterlocataire le plus remarqué,ebemerkenswertremarqué est une femme : Madame la Marquise de Pompadour (1721-1764), née plus simplement Jeanne Poisson, maîtresse du roi Louis XV. C’est en 1753 que le roi décide de lui acheter cetl’hôtel (m) particulierStadtpalais hôtel particulier, alors situé aux portes de Paris. Une décision qui n’a pas vraiment plu aux habitants du coin et qui désignernennenont désigné alors l’Élysée comme la “maison de la putain du roi”. Il faut dire que « la Pompadour » était un drôle dekomisch, merkwürdigdrôle de personnage : un jour, elle aurait accueilli un le bélierWidderbélier dans son boudoir afin de le présenter à ses invités. L’animal aurait pris peur en voyant son reflet dans le miroir et se serait mis à courir dans tous les senskreuz und querdans tous les sens… saccagerverwüstensaccageant la pièce au passagenebenbeiau passage!
Un « établissement de plaisirs »
Faisons maintenant un peu d’histoire… Vous souvenez-vous du Directoire, à la suite deim Anschluss anà la suite de la Révolution française ? C’est le régime politique entamé,ebegonnenentamé en 1795, pour quatre ans, durant la Ire République. Au cours de ces deux dernières années, la propriétaire manquer cruellement de moyenssehr knapp bei Kasse seinmanque cruellement de moyens. Il faut dire que l’aristocratie devient ringard,eüberholt, altmodischringarde depuis quelques années. La duchesse de Bourbon décide de louer le Palais à un couple de le négociantHändlernégociants qui transforme l’Élysée en « établissement de plaisirs ». On y organise des bals, masqués ou non, des jeux, des expositions, des salons de lecture et, on peut l’imaginer, des choses plus érotiques. Mais laissons Éros de côté pour cette partie de l’histoire, car l’évènement le plus incroyable qui a eu lieu à l’époque est une montgolfière posé,egelandetposée dans les jardins qui emmenerbringena emmené un mouton dans les airs avant que la pauvre bête lâcherhier: abwerfensoit lâchée avec un parachute. Aussi simple que ça.
Encore un le coup d’ÉtatStaatsstreichcoup d’État !
L’Élysée a aussi vu passer deux Bonaparte. Napoléon Ier n’y a vécu que quelque temps, mais c’est ici qu’il a signé son l’abdication (f)Abdankungabdication le 6 avril 1814. C’est donc son le neveuNeffeneveu Louis-Napoléon Bonaparte qui s’y s’installersich einrichteninstalle comme président de la IIe République en 1848, inaugurereinweihen, freigebeninaugurant jusqu’à aujourd’hui l’Élysée comme la demeureWohnsitzdemeure des chefs d’État français. Louis-Napoléon complexer devant qcangesichts einer S. Komplexe habencomplexe quelque peu complexer devant qcangesichts einer S. Komplexe habendevant le souvenir de son plus que célèbre oncle. Le 1er décembre 1851, c’est donc à l’Élysée qu’il mettre sur piedzustande bringenmet sur pied le coup d’État qui va lui permettre de devenir Napoléon III avec le Second l’empire (m)Imperium, MachtEmpire. Ce qui fit dire à Karl Marx que l’Histoire se répétait toujours deux fois, « la première fois comme une tragédie, la seconde fois comme une farce ». Une histoire d’empires et de la blagueScherz, Streichblagues, avec à chaque foishier: bei denenavec à chaque fois un peu de sang versé,ehier: vergossen werdenversé.
D’une petite mort vers la grande mort
En 1899, le président Félix Faure (IIIe République), 58 ans, est retrouvé mort dans les bras de sa maîtresse Marguerite Steinheil. Tué en plein ébatmitten im Liebesspielen plein ébat, probablement d’un l’emballement (m) cardiaqueHerzrasenemballement cardiaque qu’il aurait pu éviter s’il avait pratiqué le jogging à l’instar deso wieà l’instar de Nicolas Sarkozy, bien plus tard. Ses collaborateurs l’auraient retrouvé agonisermit dem Tode ringenagonisant, mais sourire aux lèvres, dans une position quelque peu gênante. Et la presse de l’époque a rivalisé de bon goût. Pour tenter de sauver les apparencesden Schein wahrensauver les apparences, le corps aurait été déplacé du salon d’argent vers son bureau afin que rendre le dernier soupirden Geist aufgebenle dernier soupir soit rendu dans les bras de l’épouse légitime. Mais ce Palais n’est pas une la maison closeBordellmaison close, nous tenons à vous le rappeler !
La salle Jupiter n’est pas la salle Macron
Jupiter, c’est le surnom qu’Emmanuel Macron aurait aimé recevoir en toute sincéritéehrlich gesagten toute sincérité… et qui a fini par devenir un le sobriquetSpitznamesobriquet, jusqu’à ce qu’une des émissions de radio les plus écoutées de France s’appelle « Par Jupiter ! ». S’il y a une salle Jupiter à l’Élysée, ça n’avoir rien à voir avecnichts zu tun haben mitn’a donc rien à voir avec l’égo intergalactique du président actuel. Le poste de commandement Jupiter (surnommé affectueusementliebevollaffectueusement PC Jupiter par quelques militaires sensibles) est sans doute le le périmètreBereichpérimètre le plus sécurisé de France. Situé dans les sous-sols de l’Élysée, cet l’abri (m)Schutzraumabri est également le plus secret du pays : ici n’entre pas qui veut. Le PC Jupiter fait partie d’un vaste bunker de 12 pièces construit sous l’l’aile (f) estOstflügelaile est du Palais en 1940, durant la « la drôle de guerreSitzkrieg (1.9.1939 – 10.5.1940)drôle de guerre ». Elle a été transformée par Valéry Giscard d’Estaing en poste de commandement militaire en 1978. C’est dans cette salle, protégée des l’interception (f)hier: Abhörmaßnahmeinterceptions électroniques et électromagnétiques, mais aussi des attaques nucléaires, que les présidents s’échangent les codes nucléaires lors de la la passation de pouvoirMachtübergabepassation de pouvoir ou qu’ils prennent les décisions militaires importantes.
Préparation d'un coup d'État, rendez-vous galants, bunker... Dans le numéro 11/22, Écoute vous invite à découvrir les coulisses et les petits secrets du palais de l'Élysée.
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