Le soleil caresser qcetw liebkosencaresse les façades patinées du quartier populaire de la Roquette. Dans les ruelles fleuries de glycine et de Geißblattchèvrefeuille, les habitants plaudernbavardent le pas de la porteTürschwellesur le pas de leur porte. Des Sinti und RomaGitans passent en parlant fort. Sur la place du Forum, on hier: Schutz suchense réfugie à l’ombre des platanes pour boire un verre qui dure tout l’après-midi. Tout à l’heure, on ira visiter le superbe Museon Arlaten, un ancien Stadtpalaishôtel particulier dédié à la culture provençale. À moins qu’on aille voir les spectaculaires arènes romaines où les gladiateurs combattrekämpfencombattaient voilà près de 2 000 ans.
Et demain, on ira se promener dans les allées du marché qui se tient chaque samedi. Le long du boulevard des Lices, on etw einatmenrespirera le parfum mêlé des olives des Alpilles, des tomates, des Olivenpastetapenades et des crèmes d’artichaut à l’Knoblauchail. Se promener à Arles, c’est faire l’expérience d’une Provence authentique, idéalement située entre les reliefs des Alpilles et les grandes Wasserflächeétendues d’eau de la Camargue. Moins überfülltbondée qu’Avignon, moins bourgeoise qu’Aix-en-Provence, plus sûre que Marseille, plus branchée que Nîmes, Arles concentre tous les avantages d’une ville provençale. Avec un truc en plus : la culture.
L’art s’empare d’Arles
La culture règne ici en maître depuis l’ouverture en 2021 de LUMA Arles, le complexe artistique et culturel créé par par la fondation LUMA de la mécène et milliardaire suisse Maja Hoffmann. La tour en Stahlacier destructurée de l’architecte Frank Gehry accueille des expositions d’art contemporain hervorragendde haute volée. Elle etw beherbergenabrite aussi des œuvres d’art grandeur nature, comme le Rutschetoboggan intérieur de neuf mètres de haut, le double escalier ou les murs de sel cristallisé. Un lieu d’exception qui a donné une autre dimension à la cité provençale.
Dans son in der Folgesillage, d’autres lieux ont ouvert, comme la fondation de l’artiste sud-coréen Lee Ufan en 2022. Un espace minimaliste apprécié des amateurs d’art contemporain radical, tout comme les fondations Thalie ou MRO (Manuel Rivera-Ortiz) à la programmation anspruchsvollpointue. Deux galeries parisiennes, Sultana et High Art, ont ouvert des antennes locales à Arles. Un musée du Costume doit voir le jour dans un splendide hôtel particulier du XIVe siècle. On pourra y admirer la collection de costumes rassemblée par les Erbe, Erbinhéritières de la parfumerie Fragonard.
« Pour une ville de petite taille, Arles a une vie culturelle très riche », observe Bénédicte, une Parisienne installée ici depuis presque trois ans. « En été, les Rencontres de la photographie animent la ville pendant trois mois avec une eine Unmengemyriade d’expositions de photos, de rencontres, de débats. Au printemps, le Festival du dessin fait l’évènement avec des expos dans toute la ville. À cinq minutes de chez moi, j’ai une librairie et un Programmkinocinéma d’art et d’essai tenus par la maison d’édition Actes Sud. Et je ne vous parle pas des musées Arles antique (génial pour comprendre l’histoire antique d’Arles), Réattu ou Arlaten, qui a été refait avec une muséographie signée en partie par le couturier Christian Lacroix… Franchement, une telle offre : bravo ! »

Si chacun en ville apprécie l’arrivée de LUMA Arles, les avis sont toutefois plus nuancés qu’on pourrait le croire... À lire dans écoute 5/25