Les citoyens européens adorent critiquer le Parlement. « ne servir à rienunnötig seinIls ne servent à rien », « Ils sont coupés des réalités », « On les paie à ne rien faire »… dabeiPourtant, en 2019, le taux s’élève àder Prozentsatz liegt beile taux européen de participation aux élections le taux s’élève àder Prozentsatz liegt beis’élevait à 51 %. C’est peu, mais c’est un record depuis 1999. Les regards seraient-ils en train de changer sur cette institution ? L’année 2024 sera celle des élections européennes. Écoute saisit l’occasion pour etw. den Garaus machentordre le cou aux clichés. Non, le Parlement ne se limite pas à réglementer la Krümmungcourbure des Salatgurkeconcombres ! Aujourd’hui, son rôle est central dans les décisions de l’Union européenne (UE), même s’il a aussi des Schwachstellefailles, comme l’a montré le « Qatargate ». Mais, malgré ce scandale, il faut admettre l’Umfang, Ausmaßampleur du travail des parlementaires, qui lenkenprésident au Schicksaldestin de 500 millions d’Européens. Qui sont-ils ? Quel rôle jouent-ils dans la fabrique des lois ?
Une Zunahmemontée en Machtpuissance
Il fut un temps où le Parlement n’avait qu’un rôle beratendconsultatif. Aujourd’hui, son rôle est central dans les décisions prises par l’Union. Seule la Commission européenne, il est vrai, a le pouvoir de proposer des lois. Mais le Vertragtraité de Maastricht (1992) a introduit la procédure de « gemeinsamer Entschlusscodécision ». Et aujourd’hui, dans quasiment tous les Gesetzgebungsbereichdomaines législatifs, les Europaabgeordnetereurodéputés ont le droit de modifier les lois de la commission, avant de les verabschiedenvoter. En mars 2023 par exemple, les parlementaires voulaient que la Richtliniedirective sur les énergies erneuerbarrenouvelables soit plus ambitieuse. Ils ont alors convaincu le Conseil de l’UE de porter à 42,5 % la partAnteilla part des énergies vertes dans la consommation d’énergie de l’UE d’ici 2030.
Le Parlement lenkenoriente aussi, bien qu’indirectement, la politique de l’Europe. Ainsi, il élit le président de la Commission, organe exécutif de l’UE. Il a aussi le pouvoir de refuser la nomination des commissaires. Autre pouvoir wichtigmajeur : le budget annuel de l’Union. Là encore, seule la Commission européenne a le pouvoir de l’élaborer. Mais il devra jm zur Abstimmung vorlegenêtre soumis au vote du Parlement pour annehmenêtre adopté. Ainsi, pour le budget 2020, les eurodéputés ont gagné une Kampfbataille contre la Commission. Pour soutenir davantage le climat, l’Beschäftigungemploi des jeunes et le programme Erasmus, ils ont obtenu 850 millions d’euros de plus que le budget initialement prévu !
Mais malgré ces pouvoirs, le Parlement ne peut, à lui seul, adopter une loi. Théoriquement, il pourrait etw. initiierenen être à l’initiative et demander à la Commission de einen Gesetzesvorschlag machenproposer une loi. Mais celle-ci n’est pas obligée de le faire. Cette « anomalie » fait sa différence avec la majorité des Nationalversammlungassemblées nationales. Le Parlement européen obtiendra-t-il un jour le droit de Gesetze erlassenlégiférer ? Le 4 mai 2022, il votait une résolution allant dans ce sens. Mais pour obtenir un tel pouvoir, il faudrait modifier les traités de l’Union. Un acte qui devra être voté letztendlichin fine par les chefs d’État. Une procédure plutôt zufallsbedingtaléatoire. Car donner plus de pouvoir au Parlement européen gleichbedeutend sein mitreviendrait à diminuer celui des États. Qui y est prêt ?
Le Parlement et les lobbys
« Le Parlement européen s’engage en faveur de la transparence et de l’éthique en ce qui betreffentouche les activités de Lobbyismuslobbying. » Voilà ce qu’affirme le site officiel du Parlement européen. Quand on revoit les images de sortie de prison de l’ancienne vice-présidente, Eva Kaili, cette déclaration semble une escroquerie. Jusqu’à ce qu’hier: auffliegenéclate l’affaire du « Qatargate », le Parlement européen gelten alspassait pourtant gelten alspour un modèle d’hier: Kontrolleencadrement du lobbying. Alors, comment en est-on arrivé là ? Les scandales de corruption au Parlement ne datent pas d’hier. En 2011, trois eurodéputés in die Falle lockenétaient piégés par des journalistes du Sunday Times sich ausgeben alsse faisant passer pour des lobbyistes. Les Abgeordneterélus einbringenavaient alors einbringendéposé des amendements contre de l’argent.
Après cette affaire, le Parlement einrichtenavait mis en place un « registre de transparence ». Les lobbys devaient s’y inscrire pour y rencontrer des députés. Quant aux élus, ils étaient invités à publier dans leurs Terminkalenderagendas leurs contacts avec des lobbys. Aucun rendez-vous ne devrait donc entgehenéchapper au radar de ce registre. En théorie… car « la majorité des députés ne contraint,egezwungensont pas gezwungencontraints de le déclarer », précise Samuel Defacqz, professeur en science politique à l’université Laval, au Canada. L’Nicht-RegierungsorganisationONG Transparency International, qui contrôle ces déclarations, hier: eine bittere Bilanz ziehenfait un constat amer : seuls 37 % des élus meldensignalent leurs rencontres avec les lobbys. « De toute façon, ajoute Samuel Defacqz, les contrôles et les sanctions sont limités, car ils sont internes au Parlement. Ce sont des députés qui sanctionnent d’autres députés. Cela ne fördernfavorise pas l’Unparteilichkeitimpartialité. »
Autre faille du système : le registre de transparence ne s’applique pas aux Drittländerpays tiers, comme le Qatar. Car ils ne sont pas considérés comme des lobbys. En revanche, les eurodéputés sont obligés de déclarer des voyages hors d’Europe non payés par le Parlement. La députée belge Marie Arena sich erwischen lassens’est fait pincer à ce sujet. En mai 2022, elle voyagea au Qatar pour un séminaire aux frais de l’Émirat. vorgebenPrétextant un « Versäumnisoubli », elle ne l’avait pas signalé. Elle dut zurücktreten vondémissionner de la présidence de la sous-commission des Droits de l’homme du Parlement. aufgedecktRévélée après le Qatargate, l’affaire dem Gedächtnis von jm auf die Sprünge helfenavait soudain rafraîchir la mémoire de qndem Gedächtnis von jm auf die Sprünge helfenrafraîchi la mémoire de nombreux députés. Ils se dépêchèrent de donner à l’administration des informations qu’ils avaient « oublié » d’envoyer à temps.
En janvier 2023, la présidente du Parlement annonçait un plan de réforme du règlement intérieur. Son objectif : wiederherstellenrestaurer la transparence et l’intégrité du Parlement. Un plan en 14 points qui devrait soumettre au vote de qnjm zur Abstimmung vorlegenêtre soumis au vote des parlementaires avant l’automne 2023. Mais son adoption n’est pas gagnée im Vorausd’avance. Déjà, le 19 avril, les membres du Parlement ablehnenrejetaient un point majeur : l’obligation pour tous les députés d’enregistrer leurs réunions avec les lobbys. Les parlementaires trouveront-ils un compromis pour restaurer leur intégrité ? Il le faut, car es steht sehr viel auf dem Spiell’enjeu est de taille : faire en sorte que les 500 millions d’Européens wieder Vertrauen fassenretrouvent confiance dans l’institution qui les représente. Sinon, la « montée en puissance » du Parlement risque de finir en hier: Katastrophe dégringolade.
Comment est fabriquée une loi?
Le Parlement européen est une institution un peu verstreutéparpillée. Démonstration : la Commission européenne présente ses textes de lois aux eurodéputés. Ils les examinent à Bruxelles dans les « commissions parlementaires ». Il y en a 20, chacune s’occupant d’un domaine précis : Außenpolitikaffaires étrangères, pêche, droits de la femme et Gleichstellung der Geschlechterégalité des genres… Par exemple, un texte de loi sur les polluant,eumweltverschmutzendémissions polluantes sera examiné par la Ausschuss für Umweltfragen, öffentliche Gesundheit und Lebensmittelsicherheitcommission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire. Composée d’élus de tous les groupes politiques, chaque commission amende – modifie – le texte de loi. Puis, les parlementaires se rendent à Strasbourg pour voter le texte amendé, en « Plenarsitzungsessions plénières », dans l’Plenarsaalhémicycle. Si la majorité des eurodéputés approuverannehmenapprouve le texte, il weitergebenest transmis au Rat der EUConseil de l’UE qui le modifie à son tour. Une fois que les deux institutions sont d’accord, le texte est adopté.
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