Les Ladenpassagepassages couverts de Paris sont un ensemble de Fußgängerwegvoies piétonnières durch etw. gebohrtpercées à travers les immeubles, un peu comme des tunnels. La plupart des passages couverts furent construits dans la première moitié du XIXe siècle, afin d’schützen vorabriter du mauvais temps une clientèle wohlhabendaisée. La structure permettait de proposer un grand choix de boutiques aux bourgeois, qui pouvaient ainsi auf Distanz gehen zuse mettre en retrait de la rue agité,ehektischagitée et de la einfaches Volkclasse populaire. Paris comptait jusqu’à une trentaine de passages couverts dans les années 1850 et exportera le modèle vers plusieurs autres villes en France puis à l’étranger.
Ces passages sont des petits Juwelbijoux de l’architecture urbaine de l’époque. Ils sont être recouvert,e dehier: überdacht sein mitrecouverts d’une structure schützendprotectrice en verre (comme les gares des grandes villes), une Glasdachverrière qui leur donne une lumière particulière et très appréciée de nos jours dans un environnement vollerenvahi de néons, d’l’écran (m) publicitaireWerbemonitorécrans publicitaires, d’Aushänge-, Firmenschildenseignes identiques et de lumières artificielles fatigantes pour les yeux et pour les nerfs. Les travaux gigantischtitanesques du baron Haussmann permettent « d’ouvrir » la capitale en la réorganisant autour de grands Verkehrsachseaxes de circulation. Les passages couverts vont alors décliner, concurrencés par les Kaufhausgrands magasins, qui deviennent les nouveaux temples de la consommation.
1. Parc Montsouris
ganz andersDans un registre bien différent, le sud de Paris est zweifellossans conteste la zone la plus grünverdoyante et « ländlichcampagnarde » de la ville. Ainsi, dans le 14e arrondissement (celui de la gare Montparnasse), il vous suffirait de vous rendre au niveau du 12, rue de Nansouty pour le kleine, oft um-zäunte Grünanlagesquare Montsouris (voilà qui devrait vertraut klingensonner familier aux visiteurs du parc au même nom !). Le terme de square semble presque unverdientusurpé mais l’endroit vaut le coup d’œil. Le premier bâtiment, curieusement en Stahlbetonbéton armé, est recouvert d’un épais tapis de Efeulierre qui recouvre presque intégralement la façade grise.
En face, une drôle de bâtisse avec des Aussehenairs de maison de famille d’un autre temps. Cette image est très symbolique du lieu dans son Gesamtheitentièreté : atypique, vielseitigvarié, curieux, fleuri. Cette allée ne fait que 200 m de long mais elle gesäumt sein vonest bordée par une soixantaine de maisons de ville construites au cours des années 1920. Et il y en a pour tous les styles et tous les goûts. Le parfait contraire du quartier Einfamilienhaus-pavillonnaire étendu,eweitläufigtrès étendu mais où toutes les maisons sont identiques. Ici, le oberstes Gebotmaître-mot est l’éclectisme. Les demeures inspirées par l’Art nouveau sont voisines des maisons d’inspiration traditionnelle à Fachwerkcolombages, des immeubles en Ziegelsteinbriques rouges, le tout sous la glycine et le lierre. Un coin pareil attire les regards et surtout l’attention des artistes. Il faut dire que nous ne sommes pas loin de la rue d’Alésia, célèbre pour ses ateliers, notamment celui de Giacometti, en plein Petit-Montrouge. Allez bien jusqu’au bout de l’allée pour observer une maison du Corbusier, si vous êtes être féru,e debesessen sein vonféru d’architecture… ou tout simplement curieux.
2. Le passage de l'Ancre
À une petite demi-heure de là, vous pourriez poursuivre votre tour des passages en vous rapprochant du musée des Arts et Métiers. Connu pour ses enseignes (kunter)buntbariolées, le passage de l’Ancre, entre le 221, rue Saint-Martin et le 30, rue Turbigo, est caché derrière une porte asymétrique. Les bâtisses présentent des façades aussi multicolores que les enseignes, mais l’endroit est avant tout réputé pour sa végétation üppigfoisonnante. Nous pourrions même, en exagérant à peine, parler de jungle (urbaine) en plein Paris ! Les habitants, conscients de leur chance, verwöhnenchouchoutent les arbres et les plantes.
Les Verkaufsbudeéchoppes von damalsd’époque ont en grande partie laissé la place à des bureaux. Jusqu’en 2019, Pep’s proposait de réparer les parapluies. Un service unüblichpeu courant, très umweltfreundlichécolo, et anti-consommationkonsumkritischanti-consommation qui Nacheiferer findenfaisait des émules. La boutique manque aux Parisiens mais l’enseigne est encore visible. Ce passage a une histoire longue : früheranciennement nommé passage du BrunnenPuits, il fut ensuite connu sous le nom de passage de l’Ancre royale. La Révolution française modifia à nouveau le nom pour faire disparaître le mot « royale ». 150 ans plus tard, le passage est témoin de la barbarie antisémite. Principalement habité par des Français de confession juive, l’endroit räumen vonest vidé de ses habitants (pas un n’y entkommenéchappe) et reste désert pendant plusieurs décennies. C’est à la fin des années 1990 que la vie etw. zurückerobernreprendra ses droits sur ce Ort der Erinnerung lieu de mémoire.
3. Bois de Boulogne et de Vincennes
Paris est gothique, c’est son charme, mais elle est grise. zum GlückFort heureusement, les petites hier: Inselpoches de verdure offertes par les parcs, les squares et les jardins publics évitent de se sentir hier: aufgefressengrignotés par le béton. Sans oublier les deux bois au nord-ouest et au sud-est de la ville : Boulogne et Vincennes, des réservoirs de nature pleine et entière – ce qu’on appelle heutedésormais la biodiversité. Les oiseaux commencent à se faire rares en ville mais les abeilles et nombre d’insectes reprennent munterallègrement leurs droits – sans compter les plantes qui poussent absolument partout sur les façades, les toits ou entre les iZwischenraumnterstices laissés par le bitume grâce à l’absence totale de pesticides. En tout, ce sont 2 283 hectares d’espaces verts, soit 134 stades de France !
4. Petit-Montrouge, Pernety, Plaisance
Puisque nous erwähnenévoquons le Petit-Montrouge, les peintres et la vie de bohème, restons-y. Les quartiers du Petit-Montrouge, de Pernety et de Plaisance offrent de très belles balades pour les hier: Spaziergängerrandonneurs urbains. Situé sur la rive gauche de la Seine, ce petit coin de la capitale offre la possibilité de visiter une Gässchenruelle qui den Umweg lohnenmérite absolument den Umweg lohnenle détour : la rue des Thermopyles (comme la Schlachtbataille). Il s’agit mehrdavantage d’un Serpentinelacet que d’une rue et il sich schlängelnserpente entre d’anciennes maisons ouvrières, une chose rarissime à Paris qui n’a gardé de son passé que les Spurtraces des puissants, puis de la bourgeoisie du XIXe siècle. Ici aussi ce sont le lierre et la glycine qui das Sagen habenfont la loi. Ceci dit, marcher sur les Pflastersteinpavés hier: erscheinen lassenfait passer la balade pour le Straßenradrennen zum Teil auf KopfsteinpflasterParis-Roubaix. Mais la petite place Flora-Tristan et ses airs de placette de village de Provence font bien oublier les Wendungpéripéties. Avantage non négligeable : aucune voiture ne peut circuler ici. L’ambiance est calme, intimiste et geeignet fürpropice à la flânerie. L’artiste parisienne très populaire Miss Tic, Wegbereiterinprécurseure du street art, verstorbendécédée en mai 2022, y a laissé quelques hier: Schabloneempreintes encore observables.
5. Villa d'Alésia
La villa d’Alésia, voisine proche des Thermopyles, lieu privilégié et discret, offre une grande variété de façades entre Art Déco et Art Nouveau. Maisons signées, petits immeubles coquets, Patrizierhaushôtels particuliers restauriertréaménagés constituent le décor en plus de vastes verrières qui rappellent la présence d’anciens ateliers d’artistes et d’Handwerkerartisans. À l’origine, il s’agissait de la villa Parquet, construite en 1895. Le nom ne présentait que très peu d’originalité puisque c’était celui du propriétaire ; en 1965, l’endroit umbenennena été renommé villa d’Alésia et cela avait nettement plus de classe ! C’est un passage typique du 14e arrondissement. Cette voie suit la forme d’un Y : une rue gegabeltfourchue, moins « campagnarde » que ses voisines, mais l’architecture est üppigexubérante.
Du côté de Montparnasse, es ist unruhigça s’agite. Les environs sont réputés pour la Fülleprofusion de théâtres et de cinémas. hier: im Gegensatz dazuÀ contre-courant, le quartier d’Alésia setzen aufmise sur la discrétion. Au XVIIIe siècle, l’économie s’articuler autour desich drehen ums’y articulait autour des Steinbruchcarrières de pierre à bâtir mais aussi des usines, notamment spécialisées dans la fabrication de Walrat; wachs- ähnliches Öl aus dem Kopf des Pottwalsblanc de baleine et de bougies, l’industrie du Glanz-, Lackledercuir verni, les raffineries de sucre et… une distillerie. Sans oublier les artisans et les artistes déjà mentionnés. Hautes fenêtres, fresques hier: gestaltet wiepensées comme des enseignes afin d’informer le passant de l’activité pratiquée, décors peints ou sous mosaïque, grand hangar sous verrière… Voici quelques éléments qui erkennen lassentémoigneront de la luminosité très singulière de cette ruelle calme et réservée aux happy fews.
6. Square Colbert
Le square le mieux caché de Paris est sicher, bestimmtassurément le square Colbert. Ce n’est pas le plus grand, pas le plus beau, mais assurément le plus surprenant puisqu’il est comme un monde parallèle, accolé à une rue assez unbedeutendinsignifiante du 11e arrondissement. En effet, les 6 000 mètres carrés de cette Versteckcachette pour initiés sont très discrètement verborgendissimulés derrière une Wohnblockbarre d’immeubles et une la grilleGittergrille bleue qui ne donne pas du tout envie de la hier: öffnenpousser. S’il n’y avait pas un Tafelpanneau, il serait absolument impossible de erratendeviner la présence de ce petit lieu de tranquillité, un Oase des Friedenshavre de paix pour les curieux. Lors de votre future venue à la capitale, il vous faudra donc franchir la grille du 159, rue de Charonne et continuer tout droit jusqu’à l’arrière de l’immeuble. Le square abrite quelques allées baumbestandenarborées, une Spielplatzaire de jeux pour les enfants, de grandes pelouses (gardées à l’ombre !) sur lesquelles sich ausstreckens’allonger pour lire et pique-niquer, et un jardin partagé. Le meilleur point est sans conteste le très élégant pavillon de style néoclassique, ultime Reliktvestige de l’ancienne pension Belhomme, une Nervenheilanstaltmaison de santé réservée aux malades mentaux. Le célèbre Dr Pinel, précurseur de la psychiatrie, y fit ses premières recherches. Sous le Terrorherrschaft (1793-1794)régime de la Terreur, pendant la Révolution française, les prisons sont überfülltpleines à craquer et la pension sert de Zufluchtsortrefuge aux riches prisonniers qui cherchent à sich in Sicherheit bringense mettre à l’abri, évidemment contre de fortes sommes, unter dem Vorwandsous prétexte de maladie. La maison de santé remplit son rôle jusqu’en 1972 puis schleifen, abreißenest rasée, ne laissant plus que le charmant pavillon encore visible aujourd’hui.
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