Depuis les années 1990, on n’avait pas vu une telle explosion des ventes d’albums de rap, cette musique originaire de la culture hip-hop. Le succès de certains artistes comme l’écrivain-rappeur Gaël Faye laisserait penser que le rap serait devenu plus littéraire, moins violent. Et si c’était plutôt les le préjugédas Vorurteilpréjugés autour du hip-hop qui étaient en train de disparaître ?
Entre hip-hop et slam
Le rap français qn se porte bienjm geht es gutse porte bien. Et même très bien. Les albums de rap figurerstehenfigurent parmi le top des ventes de disques de l’année 2017. En tête, l’album L’Everest, du rappeur marseillais Soprano, avec 700 000 exemplaires vendus depuis sa sortie. Suivi par le dernier opus des rappeurs PNL, un duo qui a connu un énorme succès dès ses débuts, en 2015. Les deux frères toulousains Bigflo et Oli (Écoute 4/17), avec leur rap frais et humoristique, séduirebegeisternont séduit près de 250 000 auditeurs avec leur deuxième album La Vraie Vie. Enfin, le rappeur « rudederbrude » Booba, avec 180 000 albums vendus en cinq semaines, vient compléter ce le palmarèsdie Hitlistepalmarès. Les temps changent. D’ailleurs, les Victoires (f) de la musiquedie MusikpreisverleihungVictoires de la musique 2018 le prouvent. Cette cérémonie mettre à l’honneurehrenmet régulièrement mettre à l’honneurehrenà l’honneur des artistes de variété, mais cette année, la donne a changéetwa: die Situation war eine völlig anderela donne a changé. Trois rappeurs ont reçu un prix : Bigflo et Oli, Orelsan et Soprano.
Si de nouveaux interprètes arrivent sur la la scènedie Bühnescène du rap, d’autres font leur come-back. C’est le cas de Soprano, Booba, Ménélik ou encore Mc Solaar – le king du rap. Ces artistes des années 1990 – l’âge d’or du rap – avoir le vent en poupeauf Erfolgskurs seinont de nouveau le vent en poupe après plus de dix ans d’absence… Certains se sont créés un tout nouveau style, comme Ménélik qui propose désormais un mélange de rap et de musique classique sur son dernier opus paru en 2017, Qlassiks.
Pourquoi un tel le regaindas Wiederauflebenregain d’enthousiasme pour le rap français ? Ce style de musique a su évoluer avec son temps et se diversifier. Il donne aujourd’hui l’impression d’être plus calme, plus réfléchi,enachdenklichréfléchi. Plusieurs éléments expliquent ce phénomène. Comme l’influence du slam. On a souvent tendance à le confondre avec le rap. Pour la spécialiste Véronique Petetin, « ces deux expressions artistiques récentes, qui nous viennent toutes deux des États-Unis, ont en commun d’être nées dans la rue : elles y puiserschöpfen, herausholenpuisent leur énergie créatrice et en portent aussi toute la dureté. Si le rap est un élément essentiel de la culture hip-hop, le slam, né dans les années 1980, n’est pas une composante de ce mouvement. Il trouve plutôt son origine dans les la joute oratoiredas Wortgefechtjoutes oratoires ». Utilisé entre autres par le célèbre Grand Corps Malade, le slam ne suit pas de la contrainteder Zwangcontraintes rythmiques précises et ressemble plus à un poème déclamé. Le rap, lui, se mélange volontiers avec d’autres univers musicaux. La preuve avec l’improbable duo Christine and The Queens et Booba en février 2016 : une alliance subtile de musique pop et de rap brut.
Un rap plus conscient et moins macho, mais aussi une société française qui lui réserve un meilleur accueil... Article à suivre dans le numéro 5/18 d'Écoute.
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