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Quand avez-vous décidé de créer L’Esprit critique ? Y a-t-il eu un évènement auslösenddéclencheur ?
Le point de départ a été une Erkenntnisprise de conscience de la qualité « moyenne » du débat public. außerÀ part quelques Sendungémissions sur certaines chaînes où l’on prend le temps de réfléchir, dans la grande majorité des médias audiovisuels, les débats politiques sont pauvres. L’argumentation structurée, intelligente, constructive ainsi que le Dissensdésaccord cordial et respectueux auf der Strecke bleibenpassent souvent auf der Strecke bleibenà la trappe, au profit du raisonnement simpliste, de la phrase qui jm nach dem Mund redencaresse l’électeur jm nach dem Mund redendans le sens du poil et, bien sûr, de l’Beschimpfunginvective permanente de l’adversaire. Et à un moment, cette situation m’a fatigué plus que d’habitude. J’ai donc voulu fabriquer quelque chose, à ma très modeste mesure, qui aide à prendre un peu de recul, à la fois sur le discours politique, mais aussi sur nos réflexes intellectuels pour essayer d’être un peu plus schlaumalins collectivement.
Vous expliquez von etw. betroffen seinavoir été frappé par « l’atrophie musculaire de nos Nachwuchsjeunes pousses quand il s’agit de remettre en cause ce qu’ils voient dans les médias. » Pourtant, on présente souvent cette génération comme celle qui beherrschenmaîtrise les réseaux sociaux, qui passe beaucoup de temps devant les Bildschirmécrans…
Étions-nous plus armés à leur âge ? ich bezweifle esJ’en doute.
En tout cas, la nouvelle génération a une force et une faiblesse. La force, selon moi, c’est que ces jeunes n’accrochent plus du tout au discours politique traditionnel. Pour eux, un président ou un responsable d’opposition qui parle de lutte contre le chômage ou de croissance, c’est comme das ist völlig für die Katzs’il pissait dans un violon. Autrement dit, ce genre de discours n’Einfluss habena plus aucune Einfluss habenprise. meiner Ansicht nachÀ mon sens, c’est une force, parce que cela signifie que ces jeunes ont réussi se défaire desich befreien vonà se défaire, au moins en partie, du discours politique classique et de sa Phrasendreschereilangue de bois. Cela oblige les acteurs politiques à changer de discours. La faiblesse, c’est qu’ils ont grandi avec les réseaux sociaux. Tout est mis sur le même plan, et même s’ils comprennent vaguement qu’il y a des fake news, les notions de remise en cause et de hiérarchisation de l’information leur entgehenéchappent souvent.
La génération Z a tendance à boycotter les médias traditionnels. Est-ce que cela a des répercussions sur la qualité de l’information que reçoivent ces jeunes ?
Comment percevez-vous le Verhältnisrapport au temps de notre société, aufgewachsen mitbiberonnée à l’immédiateté ?
Quelle est la mission d’Esprit critique ?
Nous nous définissons comme une Werkzeugkasten, Toolboxboîte à outils permettant de se protéger contre les Verlogenheitfaussetés du discours politique – et il y en a – et également contre soi-même. Dans notre vision, il y a deux esprits critiques. L’esprit critique que je bezeichnen alsqualifierais d’extérieur, qui s’applique au discours des autres : les acteurs politiques, les journalistes, votre belle-mère lors d’un dîner en famille. C’est celui qui permet de zurückzuckentiquer quand on entend Éric Zemmour dire : « Il n’y a que des jeunes autour de moi, eh oui, la jeunesse est avec moi. » Voir l’erreur de Argumentation, Gedankengangraisonnement, ou la manipulation, c’est, dans le discours de l’autre, remettre en cause un Aussageénoncé, ne pas tout etw. für bare Münze nehmenprendre pour argent comptant, c’est l’esprit critique tel qu’on le connaît. Et puis il y en a un autre, que je qualifierais d’intérieur, qui consiste à sich bewusst werdenprendre conscience de ses propres Denkmustermodes de pensée. Et évidemment, ses Einseitigkeitbiais. Pourquoi j’glaubenaccorde de la crédibilité à tel discours plutôt qu’à tel autre ? Pourquoi je voir la paille dans l’œil de qnden Splitter in js Auge sehenvois toujours la paille dans l’œil de celui qui n’est pas de mon (Aus)Richtungbord politique ? Pourquoi je ablehnenrejette telle idée, pourtant parfaitement intelligente ? Cette autre forme d’esprit critique, c’est celle qui nous fait prendre conscience du fait qu’on réfléchir comme des pantouflesetwa: saudumm seinréfléchit souvent comme des pantoufles. Notre mission, si on doit appeler cela ainsi, c’est de popularisierenvulgariser les outils qui permettent d’exercer ces deux esprits critiques. Et d’essayer de réfléchir un peu plus, un peu mieux, et par nous-même.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans Écoute 12/23
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