Triste record : la Méditerranée est la mer la plus pollué,everschmutztpolluée du monde. le trafic maritimeSchiffsverkehrTrafic maritime, urbanisation, industries polluantes, tourisme de masse, mauvaise la gestion des déchetsAbfallwirtschaftgestion des déchets… La Méditerranée, première destination touristique mondiale, est sous pression. Bien qu’elle ne représente que 1 % des eaux du globe, elle abriterhier: Lebensraum sein fürabrite 18 % de la biodiversité marine. Il est urgent d’agir. En attendant la prise de conscienceBewusstwerdung, Einsichtune prise de conscience globale, des initiatives se multiplient pour sauver celle que l’on appelle « la grande bleue ». Celles-ci sont peut-être quelques la goutte d’eau dans l’océander Tropfen auf den heißen Steingouttes d’eau dans l’océan, mais chaque geste compte !
1. Un robot méduse pour attraper les déchets
C’est une la méduseQualleméduse qui ne pique pas. Normal, elle est électronique ! Le « Jellyfishbot » est un petit robot télécommandé,eferngesteuerttélécommandé et fabriqué par la start-up IADS (Interactive Autonomous Dynamic Systems), située à Aubagne dans le département des Bouches-du-Rhône. Sa mission : nettoyer les déchets flotterschwimmen, treibenflottant dans les ports se faufilersich durchschlängelnen se faufilant entre les bateaux. grâce àmithilfeGrâce à son le filetNetzfilet de 80 litres, il peut traiterbearbeitentraiter une surface de 1 000 m² en seulement une heure. De plus, ses petites « la lingette(Reinigungs)Tuchlingettes » absorbent les l’hydrocarbure (m)Kohlenwasserstoffhydrocarbures à la surface de l’eau. IADS travaille actuellement à une version 100 % autonome de son robot-nettoyeur. Plusieurs ports, dont ceux de Marseille et Cassis, s’équiper de qcsich mit etw. ausstattense sont équipés du Jellyfishbot. La start-up espère maintenant en vendre aux autres pays du le pourtour méditerranéenMittelmeerraumpourtour méditerranéen.
Le Jellyfishbot collecte les déchets à la surface de l’eau des ports méditerranéens
2. Un bateau électrique pour sauver les le cachalotPottwalcachalots
120 000 le cargoFrachtschiffcargos naviguer surbefahrennaviguent chaque année sur la Méditerranée. Un trafic intense qui perturbe les habitants des les fonds (m) marinsTiefseefonds marins, et particulièrement les cachalots. Lorsque ces monstres marins remontent à la surface, ils risquent de percuter qcgegen etw. prallenpercuter un navire. Les accidents n’arrivent pas si souvent mais peuvent être tragiques pour les cachalots. La société Sea Proven, dont le le siègeSitzsiège est en Mayenne, concevoirentwickelna conçu un drone nautique pour les observer sans les déranger. Ce bateau électrique de 17 mètres de long et entièrement autonome suit, à distance, les cachalots afin de les écouter. Les nombreuses les données (f/pl)Datendonnées récolté,egesammeltrécoltées permettront ensuite aux scientifiques de mieux comprendre leur comportement et ainsi, on l’espère, anticiper les possibles accidents.
3. Des la nurserieAufzuchtstationnurseries pour poissons
Dans la mer, seulement 5 % des jeunes poissons atteindreerreichenatteignent l’l’âge (m) adulteErwachsenenalterâge adulte. En Méditerranée, ce chiffre est plus faible à cause de la pollution, de la la surpêcheÜberfischungsurpêche et de la destruction des fonds marins. Depuis 2016, un projet de « restauration écologique » mettre en placeeinführena été mis en place dans les Bouches-du-Rhône : des bébés poissons (de quelques millimètres) récupérereinsammelnsont récupérés par les pêcheurs de Cassis, de La Ciotat et de Marseille, puis élevés à l’abrigeschütztà l’abri dans une nurserie à Marseille. Une fois la taille adulte (7 à 10 centimètres) atteinte, ils relâcherwieder freisetzensont relâchés dans leur milieu naturel. À ce jour, 20 000 poissons réintroduirewieder aussetzenont été réintroduis dans la mer Méditerranée.
4. Une poubelle flottante pour nettoyer l’eau
fatigué,e dees leid seinFatigués de cohabiter avecleben mitcohabiter avec les les ordures (f/pl)Müllordures, deux surfeurs australiens ont créé en 2016 un collecteur flottant. Ils ont nommé leur invention la « Seabin », la « poubelle de mer ». Une fois fixé à un le point d’ancrageVerankerungspunktpoint d’ancrage, le collecteur aspireransaugenaspire l’eau afin de capturerein-, auffangencapturer jusqu’à 20 kilos de déchets. Ses filtres peuvent retenirzurückhaltenretenir les microplastiques de seulement 2 millimètres ! La Seabin est également capable d’absorber les la nappe d’hydrocarbureÖlteppichnappes d’hydrocarbures laissées par les bateaux à moteur. Une fois que la poubelle est pleine, il n’y a plus qu’à la vider. Sept ports français et plusieurs pays méditerranéens (Espagne, Italie, Croatie, Grèce) sont déjà équipés de ce collecteur qui empêcher dehindern anempêche les déchets empêcher dehindern ande partir en mer.
La Seabin, poubelle de mer, filtre l’eau et peut capter jusqu’à 20 kilos de déchets par jour, ainsi que des hydrocarbures.
5. dépasserüberwindenDépasser les frontières et unirvereinenunir ses forces
« Le le cadreRahmencadre international est assez fragmenté et mal adapté à la pollution plastique des océans », regrette dans le magazine Techniques de l’ingénieur Glen Wright, chercheur en politique internationale de l’océan. 22 pays et environ 130 millions de personnes partagent la mer Méditerranée. Celle-ci ne pourra donc pas être sauvée sans des initiatives à l’l’échelle (f)hier: Ebeneéchelle internationale. Une mission impossible ? Non ! Monaco, l’Italie et la France ouvrir la voieden Weg ebnenont ouvert la voie en signant un l’accord (m)Abkommenaccord pour un le sanctuaireSchutzgebietsanctuaire de 87 500 km² (soitsprich, das heißtsoit la taille de l’Autriche) pour les le mammifère marinMeeressäugermammifères marins – cachalots, le dauphinDelfindauphins, le rorqualFinnwalrorquals, etc. Depuis sa mise en place en 2002, cette zone demeure encore victime de pollution en provenance deausen provenance des ports et zones industrielles. Mais elle reste la preuve que des actions internationales sont possibles. D’après les experts, si rien n’est fait, un point de non-retour sera atteint d’ici 2030. L’heure est venue d’unir ses forces.
6. Un le bassinBeckenbassin souterrain,eunterirdischsouterrain pour capterauffangencapter les eaux polluées
Lorsque Marseille frappertreffen, heimsuchenest frappée par les l’orage (m)Sturmorages violents, le le réseau d’eaux uséesAbwassersystemréseau d’eaux usées déborderüberlaufendéborde et se jeterfließense jette… directement dans la mer. bonjour…da haben wir …Bonjour la pollution ! Pour éviter que de tels drames écologiques se répètent, la ville a construit sous le stade de football Vélodrome un gigantesque bassin souterrain : 56 mètres de diamètre et 30 mètres de profondeur. Quand de fortes pluies tombent sur Marseille, ce bassin de 50 000 m³ se remplit parfois en seulement une heure ! à ce jourbis heuteÀ ce jour, il ne permet pas de garder 100 % des eaux usées en cas de débordement, mais d’autres travaux sont prévus pour une l’efficacité (f)Effizienzefficacité totale.
7. Un « bateau-labo » contre la pollution
« Il faut montrer que les déchets ont trop de valeur pour finir dans nos océans », aime répéter Simon Bernard. Cet ancien officier de la la marine marchandeHandelsmarinemarine marchande fondergründena fondé Plastic Odyssey, un projet d’expédition contre la pollution du plastique. Un le navireSchiffnavire de 39 mètres de long comportanthier: mitcomportant un l’atelier (m)Werkstatt; hier: Anlageatelier de recyclage et de la transformationVerarbeitungtransformation des déchets va ainsi sillonnerbefahrensillonner les mers. Depuis février 2021, ce « bateau-labo » fait des l’escale (f)Zwischenstoppescales de Dunkerque à Marseille, pour organiser des collectes d’ordures et promouvoirwerben fürpromouvoir ses solutions de la revalorisationhier: Recyclingrevalorisation. Après la France, le bateau devrait entreprendre un tour du monde afin de proposer ses solutions sur tous les continents.
Pendant trois ans, Plastic Odyssey parcourra les mers tout en transformant des déchets plastiques en carburant pouravancer.
8. La mise en place de zones de protection
La quasi-totalité des côtes françaises méditerranéennes appartiennent au le réseauNetz(werk)réseau Natura 2000. Cela signifie que la gestion économique des côtes doit prendre en compteberücksichtigenprendre obligatoirement prendre en compteberücksichtigenen compte les l’enjeu (m)Problemenjeux écologiques. Certaines communes vont plus loin. Sur la côte Bleue, entre Marseille et Martigues, plusieurs zones sont désormaisnunmehrdésormais sanctuarisées : interdiction d’y pêcherangeln, fischenpêcher, d’y faire de la la plongée sous-marineSporttauchenplongée sous-marine ou d’y arrêter son bateau – les ancres abîmerbeschädigenabîment les écosystèmes. Des le récifRiffrécifs artificiel,lekünstlichartificiels immergerversenkenont même immergerversenkenété immergés afin de faciliter la reproduction de la faune. Depuis la mise en place de cette zone protégée, il y a 10 ans, le nombre des poissons a été multiplié par trois. Des espèces qu’on pensait disparues refaire son apparitionwieder auftauchenont même refaire son apparitionwieder auftauchenrefait leur apparition !
9. Sensibiliser le public
Sur les 600 000 tonnes de déchets plastiques terminant chaque année leur vie dans la Méditerranée, 11 200 tonnes proviennent de la France. Le déchet le plus fréquent est le le mégot de cigaretteZigarettenkippemégot de cigarette. à lui seuler,sie alleinÀ lui seul, il pollue jusqu’à 500 litres d’eau ! Le combat commence donc sur la la terre fermeFestlandterre ferme. Les initiatives locales se multiplient : interdiction du plastique à usage unique dans les kiosques de plage, sensibilisation dans les écoles et à l’entrée des supermarchés, l’apprentissage (m)Beibringenapprentissage des les écogestes (m)umweltfreundliches Verhaltenécogestes aux touristes français et étrangers pendant l’été, utilisation d’ancres moins agressives pour les le fond marinMeeresbodenfonds marins, etc.
Certains pêcheurs utilisent dorénavantvon nun andorénavant, aux abords dein unmittelbarer Nähe vonaux abords des zones de protection, des le filFaden, Garnfils qui n’abîment plus les herbes où vit et se reproduit la faune sous-marine. toutefoisdennochToutefois, cette sensibilisation doit aller plus loin dans les terres : « Celui qui habite à Clermont-Ferrand ou Toulouse avoir du mal àsich schwertun zua du mal à se rendre compte que le déchet qu’il va jeter en ville finira par se retrouver dans son fleuve, puis dans la mer », rappelle dans le journal L’Indépendant Patrick Deixonne, le fondateurGründerfondateur d’Expédition 7e continent, une association qui cherche à comprendre et réduire la pollution plastique dans l’océan.
10. Des « l’ange (m) gardienSchutzengelanges gardiens » de la mer
L’été dernier, Anaëlle Marot, une sportive de 26 ans, parcourirzurücklegena parcouru 1 000 kilomètres le long des côtes françaises en kayak et à vélo pour organiser des la collecte de ramassage de déchetsMüllsammlungcollectes de ramassage des déchets. Avec l’aide d’une centaine de le participantTeilnehmerparticipants, elle a récolté 3,5 tonnes d’ordures. En 2017, Emmanuel Laurin, autre sportif anonyme, a parcouru 120 km à la nageschwimmendà la nage pour sortir de l’eau des centaines de kilos de bouteilles en plastique, de pneus, de batteries, etc. À Cannes, depuis une dizaine d’années, une association de plongeurs amateurs nettoie régulièrement les fonds marins des le détritusMüll, Abfalldétritus. Lors des dernières sorties, ils ont remarqué de plus en plus de masques anti Covid-19 au fond de l’eau… Ces les héros [leeʀo] (m) du quotidienHelden des Alltagshéros du quotidien, au nombre grandissant, ne veulent pas faire la moralemoralisieren, belehrenfaire la morale, juste donner un coup de projecteur suretwa: aufmerksam machen aufdonner un coup de projecteur sur un problème qui concerne tout le monde.
Neugierig auf mehr?
Dann nutzen Sie die Möglichkeit und stellen Sie sich Ihr optimales Abo ganz nach Ihren Wünschen zusammen.