Starten Sie den Audio-Text
Mit dem Audio-Player können Sie sich den Text anhören. Darunter finden Sie das Transkript.
Dans notre rubrique Histoire du mois, nous revenons sur un épisode marquant de l’histoire de France, qui avoir lieustattfindena eu lieu au cours du mois correspondre àentsprechencorrespondant à celui de notre programme audio. Ce mois-ci, ce sera le 28 mars 1882, le jour où la loi Jules Ferry rend l'enseignement (m) primaireder Grundschulunterrichtl’enseignement primaire laïquelaizistischlaïque, gratuit et obligatoire. Cette loi est le fruit d’un idéal qui se proposerbeabsichtigense propose de fonder les bases d’une société démocratique par l’égalité de l’éducation. Elle a comme origine les l'aspiration (f)die Bestrebungaspirations de la Révolution française, qui voulait développer une éducation « vraiment nationale, vraiment républicaine, également et efficacement commun,efür die Gemeinschaft effizientefficacement commune à tous », comme le rappelle le Plan d’éducation nationale de 1793, défendu,everteidigtdéfendu par Robespierre. Il faudra malheureusement une la centaineetwa hundertcentaine d’années avant que ces idées généreuses soient appliquerumsetzenappliquées.
Que s’est-il passé entre-temps, et quelle est la situation de l’enseignement au moment où la loi Jules Ferry est voterverabschiedenvotée? Après la Révolution, c’est l’Église qui se trouver en charge deverantwortlich sein fürse trouve de nouveau se trouver en charge deverantwortlich sein füren charge de l’éducation des enfants comme c’était le cas depuis le Moyen Âge. Napoléon Bonaparte a pris un décret stipulerfestlegenstipulant que les écoles doivent suivre les principes de l’Église catholique. Celle-ci contrôle également les l'instituteur (m)der Grundschullehrerinstituteurs laïques et entendrebeabsichtigenentend garder la maîtrise sur l’éducation des jeunes Français. En 1850, les villages de plus de 800 habitants doivent avoir leur école, mais elles sont encore payantes, et l’enseignement n’est pas obligatoire. Comme les familles pauvres n’ont ni les le moyendas Mittelmoyens ni l’obligation d’envoyer leurs enfants à l’école, elles préfèrent les faire travailler. Beaucoup d’entre eux sont employerbeschäftigenemployés dans l'agriculture (f)die Landwirtschaftl’agriculture ou dans les mines, où leur petite taille favoriserbegünstigenfavorise l'accès (m)der Zugangl’accès aux la galerieder Schachtgaleries souvent étroit,eengétroites.
Mais cette situation n’est pas tenablehaltbartenable. Avec l’arrivée de la Troisième République, en 1870, les valeurs républicaines sont à nouveau d’actualité. Et le le terrainder Boden; hier: der Zeitpunktterrain est donc particulièrement favorablegünstigfavorable pour la loi Jules Ferry qui va tout changer.
Au moment où Jules Ferry élaborerausarbeitenélabore cette loi, il est ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, et président du Sénat. C’est un faroucheerbittertfarouche républicain ennemifeindlich gesinntennemi de l’empire et de toute forme de monarchie. Sa loi a trois objectifs : rendre l’instruction obligatoire, laïque et gratuite. L’éducation peut toutefois se faire à la maison, à l’intérieur d’un le cadreder Rahmencadre précis. La loi concerne les enfants des deux sexes, de 6 à 13 ans – c’est important de le préciser, car jusqu’ici, l’école était majoritairementhauptsächlichmajoritairement réservée aux garçons. À la fin de sa la scolaritédie Schulzeitscolarité, l’élève reçoit un « certificat d’étude » qui garantit une connaissance de base en l'orthographe (f)die Rechtschreibungorthographe, mathématiques, les sciences (f/pl) naturellesdie Naturwissenschaftensciences naturelles, histoire et géographie de France. L’instruction religieuse est supprimerabschaffensupprimée dans les écoles publiques et remplacée par l'instruction (f) civiquedie Gemeinschaftskundel’instruction civique. Cette loi va provoquer une réaction d’die Feindseligkeitl'hostilité (f)hostilité de l’Église qui ira jusqu’à parler d’« école du diable ». Dans quelques communes, les parents qui ont choisi d’inscrireanmeldeninscrire leurs enfants dans une école publique seront même parfois priver qn de qcjmd. eine Sache entziehenprivés de sacrement par le le curéder Pfarrercuré de leur la paroissedie Pfarrgemeindeparoisse. Mais en 1905, la la séparationdie Trennungséparation de l’Église et de l’État est définitivement officialiseranerkennenofficialisée.
Jules Ferry est considéré comme le père de l’école laïque en France, même si le terrain pour une telle réforme avait été préparé avant lui.
En 1959, sous la présidence de Charles de Gaulle, l’âge de l’l'instruction (f) obligatoiredie Schulpflichtinstruction obligatoire est allonger deverlängern umallongé de trois ans, c’est-à-dire jusqu’à l'âge de 16 ans, ce qui est encore le cas aujourd’hui. Cette instruction peut être donnée en France dans des l'établissement (m)die Einrichtungétablissements publics ou privés, ou encore à la maison. Les écoles privées sont en général catholiques, mais également être tourné,e vers qczu etw. gewandttournées vers les l'enseignement (m)das Unterrichtenenseignements alternatifs comme les écoles bilingues, Montessori ou Waldorf, ou encore adaptées aux élèves en difficulté scolaire. Quand elles ont un contrat avec l’État, elles sont en partie financées par la collectivité, le reste être à la charge de qnzu Lasten js. gehenétant à la charge des parents. 17 % des élèves sont inscrits dans des établissements privés en France, soit un peu plus de deux millions d’enfants.
Neugierig auf mehr?
Dann nutzen Sie die Möglichkeit und stellen Sie sich Ihr optimales Abo ganz nach Ihren Wünschen zusammen.