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    La fondation Van Gogh

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    Écoute 5/2025
    Fondation Van Gogh
    © Konstantinos Dimitros/shutterstock

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    Pauline : Après nos deux chapitres consacrés à Arles, je pense vous avoir suffisamment donné l’envie d’aller visiter cette ville sonnendurchflutetbaignée dans le soleil du sud de la France. Et pourtant... Je voulais encore vous parler de la Fondation Van Gogh, qui se trouve donc à Arles, bien sûr. J’ai parlé avec Sophie Viguier, directrice du service pédagogique de la fondation. Elle nous replonge d’abord dans l’histoire de la peinture et nous raconte pourquoi Vincent Van Gogh est venu à Arles. 

    Sophie Viguier : Donc Van Gogh, il arrive avec une attente particulière, j’ai envie de dire, quand il vient à Arles, puisque quand il vient, il vient avec cette idée qu’il va découvrir un endroit où la lumière est très particulière et qui est une lumière qui lui ferait penser à ce qu’il imagine du Japon. Parce qu’il n’a jamais été au Japon. Mais il est complètement fasciné par les Druckgrafikestampes japonaises. Il les collectionne d’ailleurs avec son frère Théo, et on lui dit, quand il est à Paris, que s’il veut retrouver une lumière semblable à celle du Japon, il faut qu’il aille dans le Sud.

    Pauline : Et là, la météo, tout simplement, vient changer le cours de l’histoire... Parce qu’au départ, Van Gogh voulait aller à Marseille. 

    Sophie Viguier : Il prend donc le train pour venir dans le Sud avec cette idée d’aller à Marseille. Mais c’est à Arles qu’il va s’arrêter puisqu’il va arriver le 20 février 1888, un jour de Schneeneige. Le train s’arrête et donc le Schicksaldestin fait que Van Gogh va rester à Arles et va être finalement fasciné par la ville autant que par les Landschaftpaysages in der Umgebungalentours.

    Pauline : Ces paysages, Vincent Van Gogh ne les etw loslassenlâche plus. Avec son Pinselpinceau, il hier: nach etw suchenchasse la lumière du Sud. 

    Sophie Viguier : Van Gogh, quand il arrive à Arles, il est, il est avec cette idée quand même de la découverte de la lumière du Sud et très très rapidement, il ne va pas être déçu,eenttäuscht seinêtre déçu, j’ai envie de dire, parce que c’est à partir de son Aufenthaltséjour arlésien où il va beaucoup travailler la couleur et notamment la couleur jaune, qui est vraiment associée à sa période arlésienne. Et voilà, on pense tout de suite aux tournesols, les différentes versions des le tournesolSonnenblumetournesols, mais aussi la maison jaune. Ça va lui permettre de se libérer et de créer vraiment la touche Van Gogh avec ses coups de pinceaux nebeneinanderliegendjuxtaposés les uns à côté des autres et qui va rendre cette peinture si vivante, si hier: verwirbelttournoyante. C’est d’ailleurs ici quand même qu’il a fait ses plus grands Meisterwerkchefs d’œuvre. Les plus grands tableaux de Van Gogh ont été réalisés à Arles, comme si ça l’avait libéré vraiment de quelque hier: Zwängecarcan un petit peu qu’il pouvait avoir jusque-là. 

    Pauline: Vincent Van Gogh restera, au total, quinze mois à Arles et dans la région. C’est finalement assez court, et pourtant, sa présence hier: zu spüren seinimprègne encore aujourd’hui toute la ville. J’ai demandé à Sophie Viguier où pouvait-on voir cette présence ?

    Sophie Viguier : J’aurais commencé par la ville, j’aurais commencé par la ville parce que Van Gogh a peint des points très précis, pour certains qui ont très peu changé. Et donc il y a un parcours dans la ville d’Arles, sur les pas de Van Gogh où vous avez des, voilà, des Informationstafelplaques avec la représentation du tableau et surtout à l’emplacement où Van Gogh a peint avec le Standpunktpoint de vue que Van Gogh a utilisé pour réaliser ses peintures. Donc il y a tout un parcours dans la ville comme ça, où vous pouvez vraiment retrouver les lieux qui l’ont autant animé et qu’il a voulu peindre. Et ensuite, bien évidemment, la Fondation Van Gogh, puisque nous avons en permanence une Gemäldetoile originale de Van Gogh. 

    Pauline : À la Fondation Van Gogh, vous ne verrez pas tous les Gemäldetableaux du peintre, parce que la mission de ce musée est différente.

    Sophie Viguier : C’est parti d’un Feststellungconstat que Van Gogh, effectivement, je vous le disais tout à l’heure, sa carrière a été complètement métamorphosé à partir de son, de son (kurzer) Aufenthaltpassage à Arles. Mais il ne restait absolument rien de ce passage-là, de concret. Pas une œuvre, rien du tout, à Arles. Donc, il a été décidé non pas de créer un musée Van Gogh à Arles. On a un partenariat avec le musée d’Amsterdam, là où il y a toutes les œuvres essentielles de Van Gogh, mais plutôt de voir quelle a été l’influence de ce très grand artiste dans l’art moderne et contemporain. Donc, la mission de la Fondation Van Gogh, c’est de relire l’œuvre de Van Gogh, mais durchà travers l’art moderne et contemporain. Notre objectif est de montrer en permanence au moins une œuvre originale de Van Gogh. Mais c’est surtout de voir quel a été l’impact de sa peinture pour les artistes d’aujourd’hui.  

    Pauline : Dernière question pour Sophie Viguier, les Arlésiens eux-mêmes sont-ils encore intéressés par Vincent Van Gogh ?

    Sophie Viguier : Alors je crois qu’on oublie pas du tout. Van Gogh est très, très, très, présent à Arles et je pense que les gens en avoir conscience de qn/qcsich einer S. bewusst seinont complètement conscience, voilà, du grand artiste qui est passé chez nous. Et quand il était à Arles, sur les quelques mois qu’il a passés ici, sa relation aux Arlésiens a été compliquée. C’était pas une relation si évidente que ça, mais voilà, le temps a fait que cette relation-là a été un peu oubliée pour vraiment jdn ehrenmettre à l’honneur le grand artiste que c’est. Et je pense qu’il y a quand même de la Stolzfierté de se dire voilà, on est dans des paysages qui sont, dans des tableaux absolument essentiels aujourd’hui dans l’histoire de l’art, qui hier: in der ganzen Welt zu sehen seinparcourent le monde et qui sont des tableaux d’un des plus grands artistes de la peinture.

    Pauline : Je remercie Sophie Viguier pour cet interview et je note que jusqu’au 26 octobre de cette année, on trouve l’exposition Sigmar Polke – sous les pavés, la terre, à la Fondation Van Gogh !